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Présentation Quand on pense à la vigne à fruits, nous avons tous, en mémoire la vigne d’un voisin ou d’une grand-mère offrant une multitude de petites grappes aux grains peu sucrés voire aigrelets qui finissaient dans l’estomac des oiseaux, ou qui pourrissaient sur la vigne. Un mauvais choix de variété et des absences de soins adaptés, surtout concernant la taille, suffisent à expliquer pourquoi de nombreuses vignes de particuliers restent essentiellement décoratives. Faire un bouturage d’une bonne vigne résistante, va vous permettre de multiplier très facilement et pour pas cher, ce raisin dont vous avez apprécié la qualité. Cette technique est une forme de clonage la bouture est génétiquement identique à la plante mère. Pour multiplier une bonne variété de vigne ancienne, très résistante, rien de plus simple, comme je vais vous montrez sur cette page. Mais il ne faut pas bouturer n’importe quoi comme variété, pour ne pas être déçu du résultat. Ce sont les cépages américains en général, des hybrides directs, qui n’ont pas besoin d’être greffés pour résister aux parasites et maladies et produire, qui peuvent être utilisés. Si non, le mode de multiplication de la vigne par bouturage franc de pied est assez risqué à cause du Phylloxéra, comme avec des variétés de cépages Français. Les cépages anciens résistants, demandant peu ou pas de taille, pas de traitements, sont beaucoup appréciés par les jardiniers. Les Anciens les évoquent avec nostalgie et heureusement que certains, ont conservé quelques pieds, afin de les faire connaître aux amateurs, pour la consommation familiale. Il faut absolument conserver ces variétés, qui font partie de notre patrimoine On assiste aujourd’hui à un retour des cépages hybrides. l’Union européenne autorise en 1999 les vins de cépages croisés, c’est-à-dire d’hybrides, qui de par leur composante américaine sont naturellement résistants aux agressions. . . . . Les vignes hybrides C’est la méthode ancestrale de croisement des espèces pour en améliorer la qualité et la quantité. En croisant les diverses espèces, on croise aussi le matériel génétique qui améliore la résistance de la plante. Ces hybrides Américains et Canadien, très bien adapté aux climats nordiques, Comme au nord de la France, produit de grosses grappe très sucré et savoureuse. Ces climats rigoureux ont incité les vignerons Canadiens à rechercher de nouvelles espèces de vigne, apportant ainsi au monde un autre vin et de nouvelles saveurs. À vous de les découvrir ! Mais également des très bons raisins de table, avec des variétés très hâtive ou tardive, très résistante aux maladies, qui donne une bonne production de fruits. Avec des cépages les plus résistants au froid, des hivers les plus rudes et résistant à des températures de -40 Celsius. Les plants hybrides des nouvelles variétés » ont des avantages que les autres n’ont pas, comme une excellente qualité souvent supérieure aux cépages ordinaires, un bon rendement, pas besoin de traitements et, en cas de gelées blanches, pas de conséquence sur la récolte, car les nouvelles pousses ne sont pas stériles, elles donnent des raisins. Des cépages qui tolèrent mieux que les autres, les sols mal drainés, ou pauvre. La Vigne craint l’excès d’humidité en été, elle préfère une certaine sécheresse. Ce type de vigne produit des raisins fruités, avec un goût et une saveur légèrement tropicale ou d’ananas, de fraise épicée, ou parfumé goût de framboise, de litchi, de miel,… Des fruits de toutes les tailles, de toutes les couleurs et avec ou sans pépins. Excellent pour raisins secs sucrés, jus de raisin, raisin de table ou en vin de table familial. . Malgré des sols trempés en 2013 et 2014, pas de problème, avec les pieds dans l’eau. . . . . . Planter une vigne chez vous Planter une vigne au jardin, au verger ou dans un pot, sur un balcon, c’est non seulement la promesse de beaux fruits, mais aussi un plaisir pour les yeux cette grimpante peu exigeante se lance à l’assaut des treillages, pergolas, palissage ou autres supports verticaux, et à l’automne, son feuillage se pare de couleurs flamboyantes. Le choix d’une vigne à raisins est tel, que partout en France, jusqu’à 1500 m d’altitude, il est possible de cultiver sa vigne en pleine terre. La vigne est adaptée à tous les types de sol et résiste très bien à la sécheresse. Pour nous, les amateurs, la résistance aux maladies est très importante pour notre raisin de table, afin d’éviter tous les traitements et obtenir ainsi du raisin bio. – Ce qui jusqu’à il y a dix ans signifiait presqu’automatiquement qu’un raisin bon à manger, donnait un vin de piètre qualité. Les anciens hybrides étaient décriés pour donner aux vins des goûts foxés. Ils étaient surtout employés en assemblages. – Ce qui n’est plus vrai aujourd’hui avec les nouveaux cépages résistants es nés de la pression écologiste. Les nouvelles générations d’hybride et les nouvelles variétés n’ont plus ce problème et ont considérablement évolué ces dernières années. En général, elles ne diffèrent guère, aux cépages européens traditionnels, sur le plan organoleptique, surtout pour les raisins de table. Comme Amandin et Perdin venant de France, Sirius, Phoenix, Palatinat, Rubens, Rondo et Regent d’Allemagne, Bianca, Nero, Zalagyöngye de Hongrie, muscat bleu de Suisse, et beaucoup de nouvelles variétés apparues un peu partout, pour le plaisir des amateurs et des producteurs en bio. . . . . . . Vignes de consommation familiale . En France, comme dans l’ensemble de l’Union Européenne, les plantations de vignes à raisin de cuve sont interdites, à moins qu’elles ne soient effectuées conformément à un droit de replantation, un droit de plantation nouvelle ou un droit de plantation prélevé sur une réserve de droits de plantation. Cette interdiction s’impose aux particuliers comme aux viticulteurs professionnels, qu’il s’agisse de variétés strictement à raisin de cuve ou de variétés double-fin cuve/table, c’est à dire dont la production peut être utilisée en tant que raisin de table et en tant que raisin de cuve. Il n’est donc pas possible d’y déroger en vue de la consommation familiale. Les services de la viticulture, de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, sont chargés du contrôle de cette interdiction. Les variétés de vigne utilisées pour la production commerciale du raisin de table conviennent mal aux amateurs, car elles nécessitent des traitements antiparasitaires fréquents sans lesquels la production de raisin devient aléatoire, ce qui décourage la plupart des jardiniers. A titre dérogatoire, la présence de la vigne à titre décoratif, sous forme d’une treille et à condition que la treille ne soit constituée que d’un seul pied, est tolérée. Cependant, il est possible de planter des variétés strictement à raisin de table, c’est à dire non classées en tant que variétés de cuve. De plus, devant le désir du grand public de pouvoir cultiver de la vigne à titre privé, l’INRA a obtenu par croisement des variétés de vignes relativement résistantes aux maladies de la vigne et a fait inscrire ces variétés au catalogue des espèces végétales comme variétés ornementales. De nouvelles variétés, dites d’agrément, ont été créées à l’INRA par hybridation et sélectionnées pour leur rusticité. Du fait de leur résistance élevée aux parasites, il suffit de leur appliquer deux à trois traitements par saison pour obtenir une belle récolte. En conséquence, la vente, la plantation et la culture de ces variétés se font librement et la commercialisation de leurs produits est interdite. Les premières variétés diffusées sont – Aladin raisin noir, à grande grappe, baie ronde et pulpe juteuse, – Amandin raisin blanc, à grande grappe, baie ovale, pulpe ferme et saveur musquée, – Perdin raisin blanc, à grappe moyenne, baie sphérique, juteuse et aromatique. – Cantin raisin blanc, produit des grappes assez grosses d’une excellente qualité, au goût muscaté Les trois premières variétés sont des variétés à raisins blancs et l’autre, une variétés à raisins noirs. En raison de leur époque de maturité moyenne, Aladin et Amandin sont adaptées à la moitié sud de la France. Perdin, de maturité précoce, convient à toutes les régions. Ces variétés sont diffusées sous la marque AMPELIA, sous forme de plantes en conteneurs. A ce jour, il existe beaucoup de variétés de vignes très résistantes, pour les particuliers, dont les raisins peuvent être consommés comme raisin de table et qui non pas besoin de traitement. Comme Blue Niagara, Vanessa, Vénus, New York, Maxi Wihte, Maxi Blue,… Ce type de variétés de table, qui produit du raisin de belle présentation et de bonne qualité, est exclusivement réservé aux jardins d’amateurs, et ses produits ne doivent pas être commercialisés. . . . . Le Phylloxéra de la vigne Le phylloxéra de la vigne est l’ennemi le plus redoutable de la vigne. Il s’agit d’un puceron Phylloxéra vastatrix, dont le seul hôte connu est la vigne. Le phylloxéra se présente sous forme gallicole », radicicole » et ailée et sexuée ». Sous forme radicicole, il vit et s’alimente des substances contenues dans la racine par le biais de piqûres, provoquant en très peu de temps la pourriture de la racine et la mort du pied de vigne. Il faut préciser que les variétés européennes sont résistantes au Phylloxéra gallicole qui se développe sur les feuilles, alors que les variétés américaines le sont au Phylloxéra radicicole qui s’installe dans les racines. C’est pourquoi, dès la fin du XIXème siècle, des variétés américaines sont utilisées comme porte-greffes de Vitis vinifera, pour sauver le vignoble Français. . Le cycle de reproduction annuel du phylloxéra . Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne. . A gauche Phylloxéra radicicole / A droite Phylloxéra gallicole sur des feuilles de vigne. Photos c Dr Joachim Schmid, Institut de Viticulture et croisement des cépages, Geisenheim, Allemagne . . L’histoire du Phylloxéra en vidéo . . . . Quand faire le bouturage ? La bouture aoûtée, se pratique sur rameaux aoûtés, donc à partir de la fin août et jusqu’à la fin de l’automne, voire au début du printemps. Le bois est dur à la base et ne se plie pas facilement, mais l’extrémité des rameaux est encore un peu tendre. Avec cette technique, que m’a montré un ancien moniteur arboricole, Othon Muller, que je fais en général au mois de novembre, il y a très peu d’échecs. J’ai déjà réalisé des boutures du mois de septembre, jusqu’au mois de mars, avant le débourrement de la vigne et pas de problème de reprise. . En automne et en hiver, c’est la meilleure période pour réaliser le bouturage de la vigne . . Comment faire une bouture de vigne Le bouturage vigne n’est pas compliqué à réaliser. Il s’effectue en deux opérations. Il faut d’abord prélever et préparer les boutures après la chute des feuilles, puis les planter dans un pot ou en pleine terre. Pour effectuer ces opérations, il faut vous munir d’un sécateur, d’un bon couteau qui coupe et d’une hormone de bouturage. Pour bouturer la technique consiste à tremper le fragment de végétal dans votre mélange d’hormone afin de favoriser la croissance des racines. Il existe de nombreuses solutions pour faire soi-même son hormone de bouturage, si vous avez le temps de le faire à l’avance. Les Ronces, le Saule, grain de céréales, la Salive, L’urine, purin de plantes. Les hormones de bouturage semblent souvent être la clé pour réussir une bouture. Mais quelle que soit la forme utilisée, il est très important, pour la réussite de l’opération, de respecter les consignes de dosage, à savoir secouer la bouture pour faire tomber le surplus de poudre » en ce qui concerne les hormones en poudre, et tremper que 10 secondes la bouture dans la solution diluée ». . Prélever des sarments sains de l’année, droits et bien lignifiés. . On choisi les plus beau et les plus gros, s’ il y a le choix. . De chaque sarment, on peut réaliser 2 à 3 boutures. . Je coupe à trois yeux au minimum, chaque sarment, pour avoir une bouture de 30 cm environ. . L’espacement entre les yeux, varie suivant la vigueur de chaque sarment. . On peut tailler 2 à 5 boutures par sarment, suivant sa longueur. Je coupe environ 3 à 5 cm au-dessus du bourgeon, pour éviter une infiltration d’eau durant l’hiver, avant le reprise du bourgeons. . Voila, c’est facile à faire. . Maintenant, il faut couper les vrilles sur les boutures. . Pour réaliser les boutures, il faut un couteau qui coupe et de l’hormone de bouturage. . Pour commencer, on place le couteau sur le coté opposé, face au bourgeon du bas. . Pour faire un coupe en biseau, de 3 à 4 cm de long, comme pour une greffe à l’anglaise. . La coupe doit être nette et franche, si possible. . Ne pas inverser le haut avec le bas de la bouture, pour couper en biseau. . On voit bien, la différence entre les espacements des bourgeons, qui pourtant, proviennent du même pied de vigne. . Maintenant, il suffit de tremper le biseau, dans l’hormone de bouturage. Le sachet de poudre d’hormone est prête à l’emploi. Elle est simple à utiliser, avec peu de risque de surdosage. . Secouez la bouture pour faire tomber le surplus de poudre d’hormone de bouturage, dans le sachet. . Un surdosage d’hormone peut entraîner l’apparition d’un cal, des déformations et la mort de la bouture. . . La plantation des boutures au jardin Les vignes sont un peu difficiles concernant leurs conditions de sol, mais, assurez-vous qu’elles sont correctes avant de planter. Pour cela, repiquez vos boutures en pépinière dans une bonne terre bien humide. Laissez sortir le bourgeon supérieur de 5 cm du niveau du sol. Vous devez laisser un espace d’environ 20 à 30 centimètres entre chaque bouture et n’oubliez pas d’arroser légèrement. . Faire un trou de 20 à 25 cm de profondeur, selon la longueur de la bouture. On peut utiliser un plantoir, une pelle de plantation, d’un tire-racine, une tige, un bout de bois, …, pour ne pas enlever l’hormone de bouturage, sur la bouture. . Mettre le plant dans le trou, et laissez sortir le bourgeon supérieur juste à 5 cm au niveau du sol. Reboucher le trou et tasser la terre avec la main. . Espacement des boutures de 20 à 30 cm, suivant la place disponible. . Planter en ligne, pour favoriser le binage et l’arrosage. . Ma petite pépinière, pour réaliser mes boutures, les greffages, et mes porte-greffes. . On peut utiliser un code couleurs, avec du ruban adhésif, pour marquer les différentes variétés de raisin. . Suivant la météo, dès le mois d’avril, les bourgeons des boutures, comme ceux de la vigne gonflent le printemps est proche ! . Après quelques jours, la feuillaison, une pointe verte va rapidement laisser apparaitre les feuilles puis les inflorescences. C’est à ce stade que la vigne est sensible au gel, car les bourgeons étant déjà pourvus des futures grappes, leur destruction totale anéantirait la récolte pour l’année. Mais pas important, pour nos boutures . Au mois d’avril, dès que la température au sol atteint 10°, les bourgeons s’ouvrent et rejettent leur bourre, aussi appelé coton. . Les bourgeons gonflent, s’ouvrent et laissent apparaître une jeune pousse, ils finiront par se fendre. . Fin du printemps, c’est la feuillaison, les feuilles commencent à se développer, elles apparaissent, se déroulent et s’étalent. . Après le débourrement, les bourgeons se développent, les sarments commencent à grossir. Maintenez la terre légèrement humide durant l’été, mais sans excès. Suivant les années et les variétés, on peut déjà avoir une ou deux grappes de raisin par pied. . . Repiquer les plants de vigne. La meilleure période reste l’automne pour la plantation, car elle favorise l’enracinement avant l’hiver et donc la reprise au printemps. La plantation s’effectue en automne avant les premières gelées. Choisissez bien son emplacement, car son enracinement est profond. Le sol de votre jardin ou de votre verger, doit être calcaire, grossier, sablonneux et drainé. Offrez-lui un emplacement chaud, baigné de soleil et préservé des vents froids, et une terre légère, profonde et plutôt calcaire. Si vous créez un rang, espacez les vignes d’au moins 1 m. Pour une treille haute située contre une façade, prévoyez un plant tous les 2 m. Laissez un espace entre le mur et la future ramure pour que l’air circule, gage de bonne santé du feuillage. Dans tous les cas, offrez-lui un maximum de chaleur ; les terrains en pente, orientés sud, sont idéals. . Attendre fin novembre, après la chute des feuilles, pour repiquer les jeunes plants de vigne. . Suivant la nature du sol et l’espacement entre les boutures, on arrive à les prélever en mottes, pour une reprise plus rapide. . Utiliser une fourche à bêcher, pour sortir les jeunes plants très rapprochés, afin de ne pas couper de racines. . On peut raccourcir les racines trop longues et faire une taille à 3 yeux du sarment de l’année, avant la plantation. . La suite de mon projet 2015, avec une rangée de vignes, avec diverses nouvelles formes, qui vont compléter et personnaliser mon verger. Je vais vous expliquez sur une autre page . Les plants de vigne sont espacés, suivant la forme que je vais réaliser. . Environ 25 plants de vignes sur 50 mètres de longueur. . Je n’ai pas encore eu le temps de faire le palissage, mais c’est prévu cette année. . Malgré une grande sècheresse en 2015, tous mes plants, on bien repris, sans un seul arrosage. J’ai rajouté une deuxième ficelle pour maintenir les sarments bien droits. . La Vigne a besoin d’être palissée ou tuteurée le long d’un mur, d’une treille ou d’une pergola. . La suite sur une autre page. . . Autres solutions de bouturage Pour gagner du temps, on peut planter les boutures à l’endroit prévu, pour accueillir la future vigne, et ainsi éviter un repiquage. Mais pour être sûre du résultat, il vaut mieux planter plusieurs boutures ensemble et choisir le plus beau par la suite et supprimer les autres. On peut également planter des boutures dans des pots, à l’intérieur de la maison, pour faire débourrer plus vite. Il faut juste de la chaleur et de la lumière. . Espacement de 5 à 10 cm environ et 3 à 5 boutures par emplacement. . Une bouture par pot. . . Mes vignes et mes réalisations J’ai acheté et planté mes premières vignes de variétés françaises, il y a 20 ans. Après quelques années, j’ai été déçu du résultat, car dans notre région, ils ne mûrissent pas ou sont constamment malades. Après 4 ans, j’ai tout arraché, car ce n’est pas ce que je voulais. C’est Othon Muller, qui m’a fait découvrir une ancienne variété américaine, qu’il avait depuis 40 ans chez lui. Il m’a donné quelques boutures, et c’est à ce moment que j’ai eu un coup de cœur et une passion pour la vigne. J’ai donc réalisé mon premier palissage et mes premières formes il y a douze ans. Depuis, mon vignoble s’agrandit d’année en année, car c’est un fruit que j’adore et qui ne me prend pas beaucoup de temps. Dans ma prochaine vie, je deviendrais surement un vigneron, j’adore travailler avec la vigne et transformer le raisin. . Mon premier palissage . . . Voir comment construire une treille pour la vigne Cliquer sur ce lien . . . . . . Les utilisations du raisin La vigne est un très bel arbre fruitier, nous régalant de son raisin, dès la fin de l’été. Les avantages du raisin pour la santé sont multiples, car ce fruit exquis renferme dans ses grains tout un trésor de douceur et de bienfaits qui méritent d’être connus et utilisé. Nature ou cuisiné, le raisin se mange nature avec des fromages ou du jambon cru. On peut le poêler avec du foie gras frais, de la volaille, du porc ou l’utiliser dans des recettes sucrées comme les tartes, les clafoutis, les crumbles,… . Du bon raisin sain et à savourer nature, et apprécié par toute la famille, sans modération. . Du bon raisin en confiture, on l’adore et à déguster toute l’année. . En tartes ou en clafoutis, encore tiède, c’est géniale. . . Comment faire un bon jus de raisin Vous en avez assez de toujours acheter votre jus de raisin chez l’épicier du coin ? Assez de ces jus remplis de produits chimiques et de conservateurs ? Suivez ces étapes pour faire chez vous, tranquillement, votre propre jus de raisin maison. Vos fruits devront être très mûrs, et d’une bonne qualité gustative. . A voir sur cette page . . . . . Voir comment réaliser son vin maison naturel A voir sur cette page . . . Mon vin maison. . . La meilleure protection des fruits par ensachage Cette méthode est très intéressante au verger bio, raisin de table bio, mais surtout pour les particuliers, avec quelques arbres, car elle permet d’éviter des traitements, tout en garantissant des fruits de qualité. En été, c’est la saison de la récolte des fruits, mais elle s’avère décevante pour cause de fruits véreux, attaqués ou abîmés par les guêpes, les frelons et les oiseaux,… Il existe pourtant une solution ancestrale, bien plus ancienne que les produits phytosanitaires, qui permet d’obtenir des fruits beaux et sains ; elle s’appelle l’ensachage. Sur cette page, je veux vous présenter cette technique, qui est la plus efficace contre tous les ravageurs des fruits, ainsi que les avantages et les inconvénients. A voir sur cette page L’ensachage pour la protection des fruits . . . . . . Mon verger en vidéo Survol de mon verger qui, vu du ciel et avec le givre, dessinent les formes géométriques des mes arbres fruitiers. . A voir sur cette page . . . . . Je vous souhaite une bonne année 2016 . . . . . En espérant que tous vos vœux soient exaucés. . . . . A votre santé, mais avec modération bien sûr ! . . .
Apartir de 489,00 €. Choix des options. Un pied dans la vigne. Quinta Da Côrte. Un week-end au domaine. Domaine de Peyrassol. Un pied dans la vigne. Domaine de Le 6 juin 2019 Nos amis vignerons Agnès et Pierre-Antoine Giovannoni du Château de la Viaudière en Anjou m’adressent une gentille invitation pour cette fin avril où figure une offre mystérieuse plutôt alléchante Vous rêvez de devenir vigneron ? Nous allons exaucer votre vœu ! Le principe est le suivant je me vois affecter un pied de chenin qui portera un médaillon à mon nom ; après, je peux me rendre au domaine, seul ou avec des amis pour participer ou apprendre l’effeuillage, la vendange et la taille, suivre la pousse de mon pied via sms ou Facebook. Et pour finir, je suis attendu au domaine pour prendre livraison de mon carton de 6 bouteilles de chenin le printemps qui suivra la vendange. Il me sera demandé une contribution de 75€ pour l’ensemble renouvelable autant de fois que vous aimerez ». Sympa non ? Cette offre me rappelle une brève lue dans le magazine Terre de Vins A chacun son rang de vigne proposée par le Château du Broustaret en Gironde- Clairet et AOC Premières Côtes de Bordeaux. Des parrainages de rangs de vigne sont mis en place pour une contribution annuelle de 145€. De la même façon, les propriétaires temporaires » reçoivent des informations sur l’évolution de leur patrimoine, participent aux travaux de la vigne, sont invités à un grand pique-nique dans le chai, au repas de vendange et récupèrent au bout de 3 ans une caisse en bois de 12 bouteilles. Alors, ce parrainage des pieds de vigne, est-ce un filon ? une mode ? une tendance de fond ? Petite recherche sur Google pour trouver deux sites qui proposent sensiblement le même service. Un pied au domaine fera de vous un vigneron d’honneur sic en parrainant des pieds de vigne. Il s’agit d’une plate-forme numérique qui vous propose une gamme de coffrets cadeaux de 95 à 300 € – découverte, initiation, expert, expert plus- en vous laissant le choix du domaine parmi une dizaine de régions viticoles. Certainement des surdoués du marketing au vu des suggestions d’utilisation idée cadeau de mariage, d’anniversaire, de départ à la retraite, de client d’entreprise et bien d’autres encore. Un paiement PayPal et vous voilà vigneron d’honneur ! Pas trop ma tasse de thé. Plus intéressant, le site Le préfixe co » signifie partage, comme covoiturage ou colocation, il s’agit de partager quelque chose avec quelqu’un ; dans le cas présent nous partageons le métier de vigneron, nous indique Alain Michalon le fondateur du site qui anime une équipe de passionnés de terroirs. L’offre est élargie à des visites de domaines, des dégustations, des survols en hélicoptère, bref on surfe ici sur la vague de l’oenotourisme. Une vague pérenne puisqu’aujourd’hui Covigneron propose un choix de 35 domaines dans toutes les régions viticoles ; une petite vidéo mode d’emploi » a fait son apparition sur le site bof ! Laissez-nous plutôt vous faire découvrir une vidéo hilarante d’un gars une fille Jean Dujardin, Alexandra Lamy, Productions 22, 2000 conviés à une dégustation de vins. Dépêchez-vous avant que la censure Youtube ndlr on a du mal à imaginer que cet épisode ait pu passer à l’antenne…autre époque ne la bloque. En voulez-vous encore ? Sachez que le Domaine de Chambord fait replanter une parcelle historique de 6 ha – les Vignes de François 1er– en cépage romorantin pré-phylloxérique comme sait le faire Henry Marionnet. Mécènes recherchés pour un investissement à partir de 1000€ qui ouvre droit à une réduction d’impôt de 66% pour les particuliers au titre du mécénat ; en contrepartie, votre nom figurera à vie » sur un pied de vigne et vous disposerez d’une option d’achat pour 3 bouteilles du premier millésime attendu en 2019. Cet engouement pour le pied de vigne n’est–il pas le plus bel hommage au vigneron ? Comme le dit Hugh Johnson en conclusion de son Histoire mondiale du vin Paysan et artiste, homme de peine et rêveur, amoureux du plaisir ou de l’effort, alchimiste et comptable, le Vigneron conjugue toutes ces qualités depuis le déluge. Jean Philippe Cet article publié 2017 a été réactualisé en juin 2019 image à la Une ©Pépinières Tourette Lechoix d'un de nos vignobles partenaires bios soigneusement sélectionné par Gourmet Odyssey. L'adoption de pieds de vigne bio (de 6 à 36 pieds, 1 pied = 1 bouteille) dans le vignoble choisi, le temps d'un millésime. Choisissez le nombre de pieds de vigne que vous souhaitez louer. De la vigne en Normandie ! Étonnant. Pourtant, au cœur du Moyen Âge, la région produisait du vin en quantité. Des barriques s’exportaient même en Angleterre. Le cidre viendra plus tard mais n’atteindra jamais son prestige. La vigne a donc une histoire en Normandie et elle est savoureuse. L’article suivant est présenté sous forme d’interview fictive La récolte du raisin en septembre. Dans cette miniature du XVe siècle, on remarque que la vigne ne forme pas de longs alignements comme aujourd’hui. Détail des Très Riches Heures du duc de Berry, Septembre Musée Condé à Chantilly – La vigne peut-elle bien produire en Normandie ? Le climat ne s’y prête pas vraiment. – Oui, il est vrai que le faible ensoleillement estival ne favorise pas la croissance des raisins. Certes, le climat océanique normand n’offre pas d’aussi bonnes conditions que le climat méditerranéen mais il n’interdit pas la production. Pour preuve, au XIIe siècle, on cultivait de la vigne encore plus au nord, jusqu’en Angleterre. Simplement, il faut s’attendre parfois à des années sans raisin et donc sans vin. – À quelles conditions les raisins peuvent arriver à maturité dans la région ? – Outre de bonnes conditions météorologiques durant l’année été chaud, automne sec, pas de gelée de printemps ou de grêle, il faut cultiver dans les secteurs les plus favorables. Pas question d’étendre les vignobles n’importe où. Première condition planter sur les pentes des buttes ou des vallées car cette disposition assure un meilleur rayonnement et égoutte les sols. Deuxième condition choisir une exposition sud-est à la rigueur est ou sud, afin que la vigne reçoive le plus longtemps possible les rayons du soleil pendant la journée. Troisième et dernière condition privilégier les raisins blancs. Ils sont plus résistants que les cépages rouges. Moine goûtant son vin. Au Moyen Âge, les abbayes normandes se sont attachées à cultiver la vigne au sein de leur domaine. Enluminures du Li livres dou santé par Aldobrandino of Siena British Library manuscript Sloane 2435, f. 44v. – Les Grecs ont apporté la viticulture en Gaule méditerranéenne bien avant la conquête romaine de César. À quand remontent les premières traces de viticulture en Normandie ? – L’archéologie révèle que ce sont les Romains qui ont apporté cette culture dès l’Antiquité mais ce n’est qu’à partir du XIe siècle que les vignobles se développent vraiment. – Comment expliquer ce développement jusque dans des régions aussi peu favorables que la Normandie ? On met souvent en avant le rôle de la christianisation. – Indéniablement, la diffusion du christianisme au Moyen Âge a servi l’extension de la vigne. Le vin a en effet un rôle symbolique dans cette religion. Précisons que jusqu’au XIIIe, les fidèles communiaient sous les deux espèces, c’est-à-dire avec le pain et le vin. Cette explication religieuse n’est toutefois pas la seule. – Quels sont donc les autres facteurs du développement de la vigne ? – D’abord le vin a du succès. C’est une boisson qui plaît. Dès le Moyen Âge, elle est connotée positivement. Sa consommation faciliterait la digestion, reconstituerait les forces, tonifierait. C’est en outre un breuvage associé à la fête, à l’allégresse et à la convivialité. Si vous êtes évêque, abbé ou seigneur, donc si vous devez accueillir des hôtes prestigieux dans votre demeure, il est impensable de ne pas offrir du vin à sa table. Sculpture d’une grappe. Ce chapiteau sculpté appartient à la chapelle du château de Gaillon XVIe siècle. La région de Gaillon-Vernon était l’une des plus viticoles de la Normandie. – Aujourd’hui, certaines régions sont associées à la vigne comme le Médoc ou le Beaujolais. Certains pays de la Normandie avaient-ils aussi une réputation viticole ? – Pas vraiment. Au XIIIe siècle, moment d’apogée du vignoble normand, on trouvait partout des vignes, de l’Avranchin à la vallée de la Bresle. Du moment que le relief proposait des pentes bien exposées. Deux régions accueillaient cependant des surfaces importantes de vignobles la partie de la vallée de la Seine entre Vernon et les Andelys et les coteaux d’Argences à l’est et au-sud est de Caen. Leur importance excita la convoitise des principales abbayes normandes qui menèrent une politique d’acquisition foncière. Dix-sept monastères se partageaient par exemple les vignobles d’Argences. – Que valaient les vins normands ? Produisait-on des grands crus ? – Non, mais la réponse vaut pour tous les vins français du Moyen Âge. À cette époque, on ne savait pas encore bien vinifier et surtout, on ne savait pas conserver le vin. Les tonneaux étaient mauvais et la bouteille n’apparut qu’à la fin du XVIIe siècle. Le vin durait rarement au-delà de l’année car il tournait rapidement au vinaigre. Bref, quand le vin était tiré, il fallait le boire ! Pas question d’avoir du vieux vin dans sa cave. Au pire, les domestiques et les soldats le buvaient étendu d’’eau. – Le vin normand s’approchait donc plus de la piquette que du premier cru… – Oui probablement. Les conditions climatiques ne favorisaient pas la maturité du raisin. Un signe ne trompe pas progressivement, les abbayes normandes comme Jumièges, Saint-Wandrille, Fécamp ou le Bec s’approvisionnent en l’Île-de-France, en Anjou ou en Aquitaine, où la production était de meilleure qualité. Une anecdote prouve le mépris pour le vin normand. En 1223-1224, un écrivain normand, Henri d’Andeli, rédige un poème gustatif dans lequel il imagine le roi Philippe Auguste assisté d’un prêtre anglais faire une dégustation comparative des vins français. Dans cette œuvre, le vin des environs de Vernon ne figure même pas et surtout le prêtre se permet d’excommunier le vin d’Argences il est jugé trop acide ! Petite grappe de raisins. Quelques demeures de Normandie laissent pousser quelques vignes dans leur jardin mais elles ne produisent plus de vin. Ici, à la Vieille-Lyre Eure. – Dans la même idée, le vin produit dans l’Avranchin était surnommé au XVIIe le tranche-boyau d’Avranches… – En effet et on a beaucoup d’exemples de breuvages locaux dont la réputation était abominable. J’apprécie particulièrement ces deux vers à propos du vin de Conihout, autour de Jumièges De Conihout ne boira pas Car mène tout droit au trépas ». – Cette mauvaise qualité est sûrement la raison principale du déclin de la viticulture normande… – Oui, il y a le problème de la qualité mais n’oublions pas d’autres facteurs comme le refroidissement climatique dès la fin du Moyen Âge et la concurrence d’autres boissons. Le cidre notamment. Entre le XIIIe et le XVIe siècle, la production cidricole s’étend considérablement car le pommier nécessite moins de travail et de soin que la vigne et il est bien adapté au climat océanique. Dans un premier temps, les deux cultures cohabitent. Ainsi, dans les environs d’Argences, le pressoir sert aussi bien à écraser le marc de raisin que le marc de pommes ! Bouteille de vin rouge normand. Le vignoble Les Arpents du soleil situé à Grisy Calvados perpétue la viticulture en Normandie source épicerie normande – Quelle est la situation de la vigne à la veille de la Révolution ? – Elle a presque totalement disparu. Quatre départements normands sur cinq ne produisent plus de vins ou presque plus. Le vignoble d’Argences, autrefois important, se limite à quelques hectares. Seul le département de l’Eure présente des superficies encore notables 1500-2000 ha. C’est un vignoble qui occupe les vallées de l’Avre, de l’Eure, de l’Iton et de la Seine. Et aujourd’hui ? – Les vignes ont résisté longtemps autour de Vernon. On en repère sur les premières cartes postales, éditées au début du XXe siècle. En 1965, un vigneron d’Evreux produisait quatre hectolitres par an. Mais faute de main d’œuvre et d’entretien, tous ces vignobles ont dépéri. Néanmoins, j’ai eu la bonne surprise de découvrir qu’un producteur s’attache toujours à cultiver quelques hectares de vignes près de Saint-Pierre-sur-Dives. Une grosse partie de sa production est vendue sous l’appellation Vin de pays de Calvados ». En ce XXIe siècle, on peut donc encore boire du vin normand. A lire Marcel Lachiver, Vins, vignes et vignerons, Histoire du vignoble français, éditions Fayard, 2002 Laurent Ridel Historien de formation, je vis en Normandie. Ma passion dévorer des livres et des articles d'historiens qualifiés puis cuisiner leurs informations pour vous servir des pages d'histoire, digestes et savoureuses. Si vous êtes passionnés de patrimoine médiéval, je vous invite vers mon second blog Décoder les églises et les châteaux forts
Propriétésviticoles à vendre : Domaines, Vignobles et Châteaux - Page 3. Vous êtes à la recherche d’un vignoble ou d’un domaine viticole à vendre ? Maison de hameau, château viticole, propriété de charme ou encore bastide, nous mettons à votre disposition des biens de charme rigoureusement évalués et qui disposent d’un
Le 4 Mai a commencé dans la région Hauts-de-France la plantation de 16 hectares de chardonnay. C’est la première étape d’un ambitieux projet qui couvrira d’ici deux ans 200 hectares dans une région où le réchauffement climatique peut s’avérer réchauffement climatique a de bons côtés. Le nord de la France, pays de bière, va-t-il se transformer en vignoble d’envergure ? Pas tout de suite sans doute, mais il est certain que les conditions sont désormais réunies pour planter des vignes. A commencer par l’autorisation européenne, qui faisait défaut pour la région Hauts-de-France dépourvue de tradition viticole, arrivée seulement en 2016. Il n’aura pas fallu longtemps pour que des esprits ouverts s’intéressent à la question. Depuis le 4 Mai, sans attendre le déconfinement, les engins et les hommes sont à pied d’œuvre pour enfoncer les premiers ceps de vigne de cet ambitieux projet. Diversification agricole L’idée de ce vignoble est née du besoin de diversifier la production agricole du nord de la France pour la valoriser, associé à la constatation que les consommateurs sont à la recherche de produits locaux. Ternoveo, négoce agricole appartenant au groupe coopératif Advitam, a décidé de relever le défi de créer un vignoble dans sa région des Hauts-de-France et d’y produire un vin de qualité. Il a proposé à ses clients agriculteurs de se diversifier dans la vigne. Certains d’entre eux avaient déjà été partants pour cultiver des pois-chiches – culture méridionale – et implanter des ruches. Les deux opérations ont été couronnées de succès; le miel est désormais produit, vendu, consommé localement. L’ambition est de faire la même chose avec le vin. Ce sera un vin tranquille, car une partie du département de l’Aisne appartient à la zone de l’appellation Champagne et les voisins du Luxembourg se sont déjà fait une réputation avec leur crémant. 16 hectares pour commencer Pour étudier la faisabilité du projet de vigne dans la vaste région Hauts-de-France qui compte 4 départements, Pas-de-Calais, Nord, Somme et Aisne, Ternoveo s’est associé à deux experts reconnus, les Pépinières Guillaume de Charcenne Haute-Saône et le Cabinet Vinelyss de Romain Lefèvre à Ay Marne. Les agriculteurs sont déjà plus d’une dizaine prêts à sauter le pas pour devenir viticulteurs, encadrés par les équipes de Ternoveo, qui a spécialisé quelques uns de ses 52 formateurs dans la viticulture. Après étude et analyse des parcelles candidates, la sélection s’est faite sur des sols pas trop riches, aux orientations adéquates. Ces terres argilo-calcaires présentant des taux de calcaire actif importants, il a fallu choisir 4 porte-greffes, Fercal, 41B, 161-49 et SO4. Le cépage chardonnay a été sélectionné pour sa plasticité, avec pas moins de 5 clones pour assurer la diversité, point clef de la certification HVE qui est désormais considérée comme indispensable dans le cadre d’une nouvelle activité. A terme, ce vignoble des Hauts-de-France comptera 200 hectares sur ses quatre départements 30 hectares ont déjà été identifiés et 16 sont plantés ce printemps. Pas moins d’un million d’euros est investi par Ternoveo pour fournir le matériel agricole et construire un chai dans les deux années à venir. Les agriculteurs ont quant à eux investi entre 25 et 30 000 € à l’hectare pour la plantation. Le premier vin arrivera en 2022 sous une étiquette vin de France ». Il y en aura 50 000 bouteilles vendues entre 7 et 10 €. Seul bémol pour les curieux, il faudra se rendre dans la région pour le découvrir.
Aujourdhui, il n’y a pas une plantation de vignoble, avec des objectifs de qualité, qui ne possède un bon système d’arrosage, goutteurs, goutte à goutte et un programmateur d’arrosage des plus technologiques, avec des contrôles du pH de l’eau, de l’humidité du sol, de l’arrosage automatique avec des programmateurs et les électrovalves qui dispensent l’arrosage en
La vigne se complaît dans les sols pauvres, parfois même arides. On évite de la planter dans les terres grasses et humides qui conviennent aux céréales ou à la betterave. Très développé, le système racinaire de la plante peut plonger jusqu’à une dizaine de mètres à la recherche de l’eau, les racines se chargeant au passage des oligo-éléments contenus dans le sous-sol. Les terroirs favorables sont multiples, variables selon les cépages. Les meilleurs sont ceux qui permettent de pallier les aléas climatiques en permettant un bon drainage et une alimentation en eau régulière de la vigne. Les terroirs argilo-calcaires fraîcheur et drainage Une terre un peu grasse, constellée de pierres blanches plus ou moins dures. Un rêve de vigneron que ces sols équilibrés mêlant l’argile et sa fraîcheur aux propriétés filtrantes des pierres calcaires. Des sols qui conviennent parfaitement au merlot, cultivé en Bordelais sur la rive droite de la Dordogne Saint-Émilion, Fronsac, Côtes de Castillon…, ainsi qu’au tempranillo, cultivé dans la Rioja, en Espagne. Dans le verre... Les vins sont ronds sans être gras, fins, et gardent un fruit intact. Les terroirs argilo-graveleux merlot et cabernet franc De l’argile encore, donc des terres brunâtres et un peu lourdes. Les sols graveleux, d’origine alluviale, peuvent dissimuler des couches profondes d’argiles plus ou moins pures. Le merlot et le cabernet franc se développent parfaitement dans ces terrains que l’on retrouve principalement à Pomerol. Dans le verre... Les vins développent une certaine puissance sans rien perdre en élégance. Les sols de calcaire et de marnes terroir rêvé des pinots noirs et chardonnay La terre est ocre, parsemée de pierres blanches souvent friables. Un terroir tout en légèreté, les marnes n’étant rien d’autre que l’association de calcaire et d’argile. Les cépages les plus subtils y livrent le meilleur d’eux-mêmes. Vous y retrouverez donc le pinot et le chardonnay bourguignons. Dans le verre... L’argile des marnes est là pour le corps, le calcaire pour la finesse. Les sols crayeux des vins d'une grande finesse Une terre presque blanche avec, affleurant parfois, de l’argile brune. Extrêmement poreuse, filtrante, la craie laisse filer l’eau avant de la retenir dans des couches plus profondes pour la restituer à la vigne. Ces sols maigres en apparence se révèlent donc plus riches et plus équilibrés qu’on ne l’imagine. Le chardonnay en Champagne et le chenin dans la Loire y trouvent leur élément. Dans le verre... Des vins d’une grande finesse qui expriment le fruité propre à chacun des cépages. Terroirs granitiques des vins expressifs et minéraux Des sols peu profonds, sablonneux, issus de la décomposition du socle cristallin. Ces arènes granitiques se rencontre au nord du Morvan, dans le Beaujolais et au nord de la vallée du Rhône. Dans les crus du Beaujolais, le gamay s’y exprime avec distinction. Dans la vallée du Rhône septentrionale, la syrah hermitage, saint-joseph, cornas… et le viognier condrieu s’associent au granite. L’Alsace possède également des terroirs granitiques de qualité classés en grand cru Schlossberg, Brand, Eichberg…. Dans le verre... les vins sont expressifs, fins, élégants, volontiers minéraux. Terroirs de graves des sols chauds et bien drainés pour le cabernet sauvignon Ils s’étendent de la rive gauche de la Garonne jusqu’à l’océan Atlantique, et sont à l’origine des crus les plus prestigieux du Médoc ou des Graves. Ces galets apportés par la Garonne et la Dordogne, mêlés à des sables et des argiles, forment des sols chauds qui permettent au cabernet-sauvignon d’atteindre la maturité. Dans le verre... Fermes dans leur jeunesse, les vins évoluent au cours de longues années vers une finesse somptueuse. Galets roulés la plus belle expression du grenache Des pierres oblongues, énormes, lisses, polies par les eaux du Rhône, dans la partie méridionale de la vallée, notamment à Châteauneuf-du- Pape. C’est à se demander comment la vigne peut subsister dans un décor quasi lunaire. Ici, pourtant, le grenache trouve une superbe expression, chauffé par le soleil… même durant la nuit car les cailloux réverbèrent la chaleur ! Dans le verre... Les vins sont puissants, voire chaleureux. Terroirs schisteux des vins de caractère Des roches feuilletées, plus ou moins sombres et brillantes, sédimentaires ou métamorphiques micaschistes. Plantée sur ces derniers, la syrah engendre les grands côte-rôtie de la vallée septentrionale du Rhône. Dans le Languedoc-Roussillon, des cépages méridionaux, comme le grenache ou le carignan, se plaisent sur les schistes autour de Faugères, de Banyuls et de Maury. Ce sont encore des schistes qui donnent les vins liquoreux d’Anjou à base de chenin comme les coteaux-du-layon, les grands rieslings allemands de Moselle ou les portos de la vallée du Douro. Dans le verre... Autant de cépages, autant de vins différents, mais toujours de caractère.
Epoquede débourrement : 1 jour avant le Chasselas. Epoque de maturité : 1ère époque, 1 semaine et demie après le Chasselas. Aptitudes culturales et agronomiques. Le ceps de vigne Chardonnay B est taillé généralement à longs bois. Cependant dans les zones climatiques favorables à l’initiation florale, il peut être aussi taillé court.
. 58 70 309 368 88 121 243 337

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