Jeude l’oie pour les enfants de 8 Ă  12 ans consistant Ă  effectuer un parcours sur un plateau de jeu en rĂ©pondant aux questions ou consignes inscrites sur les cases. Les animateurs organisent au fur et Ă  mesure un dĂ©bat avec les enfants
Divers sous-types d’influenza aviaire de haute pathogĂ©nicitĂ© ont Ă©tĂ© signalĂ©s par plus de 40 pays au cours des six derniers mois. Pendant la pĂ©riode Ă  haut risque, d’octobre Ă  avril, les pays doivent intensifier leurs efforts de surveillance, mettre en Ɠuvre des mesures de biosĂ©curitĂ© strictes et veiller Ă  notifier les foyers en temps opportun afin d’enrayer la propagation de la maladie. Paris, le 19 novembre 2021 – Depuis le 1er mai 2021, des foyers d’influenza aviaire de haute pathogĂ©nicitĂ© IAHP ont Ă©tĂ© confirmĂ©s dans 41 pays de diffĂ©rentes rĂ©gions chez des volailles et des oiseaux sauvages. Actuellement prĂ©sente en Afrique, en Asie et en Europe, la maladie constitue une menace pour la stabilitĂ© Ă©conomique, la sĂ©curitĂ© alimentaire et la subsistance de nombreuses populations. CommunĂ©ment appelĂ©e grippe aviaire, l’influenza aviaire est une maladie trĂšs contagieuse, qui touche plusieurs espĂšces de volailles ainsi que les oiseaux domestiques et sauvages, et, occasionnellement, l’homme. Cette maladie complexe est causĂ©e par des virus divisĂ©s en une multiplicitĂ© de sous-types, dont les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques Ă©voluent rapidement. Depuis quelques annĂ©es, de nombreux sous-types des virus de l’IAHP circulent dans diverses populations d’oiseaux sur une grande Ă©chelle gĂ©ographique. En 2021 en particulier, une variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique sans prĂ©cĂ©dent de sous-types a Ă©tĂ© signalĂ©e chez les oiseaux, crĂ©ant ainsi une situation difficile du point de vue Ă©pidĂ©miologique. Les sous-types actuellement en circulation Ă  l’échelle mondiale chez les volailles et les oiseaux sauvages sont H5N1, H5N3, H5N4, H5N5, H5N6 et H5N8. Le caractĂšre saisonnier de l’influenza aviaire a bien Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© au cours des dix derniĂšres annĂ©es, la plupart des foyers apparaissant pendant l’hiver de l’hĂ©misphĂšre nord. Au vu des donnĂ©es communiquĂ©es par les pays dans le SystĂšme mondial d’information zoosanitaire OIE-WAHIS, il est possible de mieux anticiper la dynamique saisonniĂšre les foyers commencent gĂ©nĂ©ralement Ă  augmenter en octobre, atteignent leur pic en fĂ©vrier et se poursuivent jusqu’en avril. PrĂšs de 16 000 cas d’IAHP chez les oiseaux domestiques et sauvages ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© signalĂ©s cette annĂ©e en octobre, ce qui laisse entrevoir le risque accru de circulation du virus. En de rares occasions, la maladie peut Ă©galement prĂ©senter un risque pour la santĂ© humaine. À ce jour, certains cas rĂ©cents chez l’humain ont Ă©tĂ© associĂ©s au sous-type H5N6 actuellement en circulation. L’influenza aviaire fait donc partie des prioritĂ©s de l’Alliance tripartite FAO, OIE et OMS et doit ĂȘtre abordĂ©e selon une approche Une seule santĂ© ». Il est essentiel que les pays notifient les foyers en temps opportun Ă  l’OIE afin de garantir un suivi prĂ©cis de l’évolution et de la propagation de cette maladie transfrontaliĂšre. Les cas d’IAHP identifiĂ©s chez les volailles et les espĂšces autres que les volailles, oiseaux sauvages compris, sont soumis Ă  notification. De nouvelles obligations de dĂ©claration entreront en vigueur au 1er janvier 2022 les pays devront Ă©galement signaler les cas d’influenza aviaire de faible pathogĂ©nicitĂ© dĂ©tectĂ©s chez les oiseaux domestiques et sauvages captifs, dont la transmission naturelle aux humains est prouvĂ©e et provoque des effets graves sur la santĂ© humaine. Les Laboratoires de rĂ©fĂ©rence de l’OIE spĂ©cialisĂ©s dans l’influenza aviaire peuvent aider les laboratoires nationaux pour le diagnostic de leurs Ă©chantillons, selon les besoins des pays. En raison des consĂ©quences de la maladie sur la subsistance des Ă©leveurs de volailles et sur le commerce international ainsi que des risques de transmission aux humains, le secteur de la santĂ© animale doit mettre en Ɠuvre des mesures de biosĂ©curitĂ© strictes dans les Ă©levages, dans le commerce et sur les marchĂ©s d’oiseaux vivants afin de prĂ©venir sa propagation. Par exemple, il est fortement recommandĂ© de sĂ©parer les oiseaux infectĂ©s de ceux en bonne santĂ© ou encore de nettoyer et de dĂ©sinfecter les bĂątiments avicoles. La planification adĂ©quate et la mise en Ɠuvre de programmes de surveillance chez les oiseaux sauvages ainsi que la prĂ©vention de tout contact direct ou indirect entre les oiseaux domestiques et sauvages sont Ă©galement des Ă©lĂ©ments essentiels pour limiter les foyers chez les volailles domestiques et empĂȘcher l’introduction du virus dans les Ă©levages. L’OIE invite les pays Ă  poursuivre leurs efforts de surveillance et Ă  continuer de notifier en temps opportun les foyers d’influenza aviaire aussi bien chez les volailles que chez les espĂšces autres que les volailles, oiseaux sauvages compris. RESSOURCES UTILES Dernier rapport OFFLU sur l’influenza aviaire 10 novembre 2021 Portail web de l’OIE sur l’influenza aviaire Dernier rapport sur la situation mondiale de l’influenza aviaire de haute pathogĂ©nicitĂ© 5 novembre 2021 Consulter les derniĂšres notifications immĂ©diates sur OIE-WAHIS L’éradication mondiale de la peste bovine nous donne des raisons d’ĂȘtre optimistes pour la lutte contre les maladies animales infectieuses. Si la pandĂ©mie de Covid-19 montre les effets dĂ©vastateurs qu’une maladie infectieuse peut avoir, elle nous rappelle aussi le rĂŽle crucial que peuvent jouer les vaccins. Cet article a Ă©tĂ© initialement publiĂ© sur le site Web iD4D sous Creative Commons BY NC ND license Pendant des siĂšcles, la peste bovine a causĂ© la mort de millions de bovins, de buffles, de yacks et d’animaux sauvages Ă  travers l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Ces foyers de maladie entraĂźnaient des disettes alimentaires et des troubles Ă©conomiques et sociaux. Cela entraĂźnait parfois une pĂ©nurie problĂ©matique de bƓufs pour tirer les charrues dans les champs. Des dĂ©cennies d’efforts concertĂ©s de la part des gouvernements et des organisations locales, soutenus par l’Organisation mondiale de la santĂ© animale OIE, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO et d’autres partenaires, ont abouti Ă  l’éradication de la peste bovine grĂące Ă  des campagnes de vaccination de masse des bovins. En 2011, dix ans aprĂšs le dernier cas reportĂ© Ă  l’OIE, le monde a dĂ©clarĂ© avoir vaincu cette maladie dĂ©vastatrice. Pour une meilleure gouvernance en matiĂšre de santĂ© animale Au-delĂ  de l’éradication mondiale de la peste bovine, les leçons tirĂ©es de ce succĂšs bĂ©nĂ©ficient aux gĂ©nĂ©rations actuelles et futures. L’histoire de la lutte contre la peste bovine a vĂ©ritablement jouĂ© un rĂŽle moteur dans la crĂ©ation de services vĂ©tĂ©rinaires nationaux dans un grand nombre de pays, et dans la fondation de nombreuses Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires. Le premier exemple est l’inauguration de la toute premiĂšre Ă©cole vĂ©tĂ©rinaire au monde Ă  Lyon France en 1761, qui a inspirĂ© l’ouverture d’autres Ă©coles dans toute l’Europe. De mĂȘme, en Afrique, la premiĂšre Ă©cole vĂ©tĂ©rinaire a Ă©tĂ© fondĂ©e en Égypte en 1827 dans le but de contrĂŽler la peste bovine. De maniĂšre analogue, les rĂ©seaux nationaux et rĂ©gionaux de laboratoires vĂ©tĂ©rinaires de diagnostic et de contrĂŽle de la qualitĂ© des vaccins se sont Ă©galement attaquĂ©s Ă  la peste bovine. En Asie, l’Institut indien de recherche vĂ©tĂ©rinaire a Ă©tĂ© fondĂ© en 1913 avec l’objectif de concevoir un vaccin contre cette maladie. Le Centre panafricain du vaccin vĂ©tĂ©rinaire de l’Union africaine UA-PANVAC est quant Ă  lui opĂ©rationnel depuis 1986. Au niveau mondial, les ravages de la peste bovine ont Ă©tĂ© l’élĂ©ment dĂ©clencheur de la crĂ©ation de l’Office international des Ă©pizooties OIE en 1924 – devenu depuis l’Organisation mondiale de la santĂ© animale. Ces structures, institutions et organisations sont les fondations sur lesquelles reposent les systĂšmes actuels de gouvernance en santĂ© animale. L’éradication de la peste bovine a posĂ© un jalon sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire de la santĂ© animale. La seule prouesse comparable Ă  ce jour, dans le domaine de la santĂ© humaine, est l’éradication de la variole dans les annĂ©es 1980. Ces deux maladies Ă©taient virales et avaient en commun des caractĂ©ristiques qui en faisaient des cibles de choix pour l’éradication des outils de diagnostic fiables et des vaccins sĂ»rs et efficaces disponibles, et il existait un soutien politique et financier aux programmes de lutte contre ces maladies. Suivant la voie de la peste bovine et de la variole, d’autres maladies infectieuses sont dĂ©sormais de bonnes candidates Ă  l’éradication chez les humains, la rage transmise par les chiens et la poliomyĂ©lite, et chez les animaux, la peste des petits ruminants PPR. GrĂące aux vaccins, un horizon d’éradication de ces maladies La communautĂ© internationale cherche maintenant Ă  Ă©radiquer la peste des petits ruminants d’ici 2030. Cette maladie touche les moutons et les chĂšvres dans environ 70 pays, principalement en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, oĂč vivent 80 % des petits ruminants. La plupart du temps, ces animaux appartiennent Ă  des familles qui s’appuient sur l’élevage pour s’alimenter et tirer un revenu par la vente d’autres produits animaux, tels que la laine et le cuir. Les petits ruminants font Ă©galement office d’assurance en cas de faibles rĂ©coltes ou de sĂ©cheresse. Ils contribuent ainsi Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă  la nutrition, aux moyens de subsistance, au dĂ©veloppement Ă©conomique des pays et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Ă  la qualitĂ© des conditions de vie d’environ 330 millions de personnes. Parmi ces personnes, nombreuses sont les femmes. Le revenu gĂ©nĂ©rĂ© par les animaux les aide Ă  nourrir et Ă©lever leurs enfants et reprĂ©sente un soutien Ă  leur Ă©mancipation en gĂ©nĂ©ral. L’éradication de la PPR contribuerait donc Ă  sĂ©curiser les moyens de subsistance des petits Ă©leveurs paysans. Le virus de la PPR appartient Ă  la mĂȘme famille que celui de la peste bovine. Par consĂ©quent, nombre de leçons tirĂ©es de l’éradication de la peste bovine peuvent s’appliquer aux efforts d’élimination de la PPR. Comme les vaccins contre la PPR sont aisĂ©ment disponibles et qu’ils peuvent induire une immunitĂ© protectrice Ă  vie, la vaccination reprĂ©sente l’une des clĂ©s de la StratĂ©gie mondiale de contrĂŽle et d’éradication de la PPR. Tirer les leçons de l’éradication de la peste bovine Bien que les enseignements de l’éradication de la peste bovine et de la variole aient fait l’objet de multiples communications lors de nombreux forums, les maladies infectieuses actuellement candidates Ă  l’éradication se heurtent Ă  un ensemble de difficultĂ©s des situations politiques instables, des manques de financement au niveau national ou des hĂ©sitations relatives aux vaccins empĂȘchent de fournir les efforts nĂ©cessaires. La pandĂ©mie de Covid-19, qui a Ă©prouvĂ© notre rĂ©silience, nous rappelle l’importance de la vaccination pour la santĂ© publique mondiale. Quand elle est appliquĂ©e dans une logique d’équitĂ©, la vaccination sauve des millions de vies chaque annĂ©e et rĂ©duit de maniĂšre spectaculaire la mortalitĂ© due Ă  des maladies qui peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es. En santĂ© animale, la vaccination permet d’avoir des animaux en meilleure santĂ©, une productivitĂ© accrue, et un meilleur retour sur investissement pour les exploitants. La bataille menĂ©e contre la peste bovine a accĂ©lĂ©rĂ© la conception d’un vaccin sĂ»r et peu coĂ»teux. Une fois le vaccin opĂ©rationnel, il a Ă©tĂ© possible de dĂ©ployer des campagnes de vaccination Ă  grande Ă©chelle sur les bovins dans les rĂ©gions concernĂ©es par la maladie. Si son souvenir commence Ă  s’effacer des mĂ©moires, la peste bovine reprĂ©sente toujours une menace en raison du risque de fuite accidentelle ou intentionnelle du virus depuis les institutions qui dĂ©tiennent des matiĂšres dangereuses. L’OIE et ses partenaires insistent sur la nĂ©cessitĂ© d’empĂȘcher la réémergence de cette maladie, et de s’y prĂ©parer afin que les dommages restent limitĂ©s dans le cas oĂč la réémergence surviendrait. Les rĂ©serves de vaccin contre la peste bovine, prĂ©vues pour pouvoir ĂȘtre utilisĂ©es n’importe oĂč dans le monde, constituent un filet de sĂ©curitĂ© essentiel et sont un Ă©lĂ©ment central du Plan d’action mondial contre la peste bovine. Compte tenu de l’expĂ©rience acquise avec l’éradication de la peste bovine, la distribution de vaccins fiables contre la PPR et leur inclusion dans les banques de vaccins devraient constituer des actions prioritaires. L’éradication de la peste bovine tĂ©moigne des rĂŽles clĂ©s qui ont Ă©tĂ© jouĂ©s par la vaccination et par la collaboration multilatĂ©rale pour protĂ©ger les sociĂ©tĂ©s contre les effets des maladies infectieuses. De nouvelles menaces sanitaires apparaĂźtront et d’anciennes menaces pourraient resurgir. C’est pourquoi il convient de rester vigilants et attentifs aux leçons du passĂ© pour assurer un avenir en bonne santĂ© Ă  toutes les sociĂ©tĂ©s. Lien Creative Commons — Attribution-NonCommercial-NoDerivatives International — CC BY-NC-ND La variole du singe fait actuellement les gros titres des informations en matiĂšre de santĂ©. Plus de 16 000 personnes dans au moins 75 pays du globe ont Ă©tĂ© touchĂ©es par cette maladie. Comme beaucoup d’autres maladies, telles que la COVID-19 qui a affectĂ© 23 espĂšces animales diffĂ©rentes, la variole du singe est susceptible de franchir la barriĂšre interespĂšces et de s’étendre aux animaux domestiques et sauvages, ce qui menace la santĂ© de tous. Or, l’Organisation mondiale de la santĂ© animale a pour mission d’amĂ©liorer la santĂ© animale au niveau mondial. Dans la mesure oĂč la variole du singe reprĂ©sente une menace pour chacun, il est de notre devoir d’expliquer pourquoi des prĂ©cautions doivent ĂȘtre prises, mais aussi comment les appliquer afin de rĂ©duire le risque de transmission aux animaux. Bien que l’épidĂ©mie actuelle repose sur la transmission entre humains, on sait que cette maladie est d’origine animale et peut par consĂ©quent s’étendre Ă  certaines espĂšces. DiffĂ©rents mammifĂšres sauvages ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme Ă©tant sensibles Ă  ce virus, tels que les funisciures Ă  dos rayĂ©, les Ă©cureuils arboricoles, les rats gĂ©ants de Gambie, les loirs et les primates non humains. Si certaines espĂšces prĂ©sentent des signes cliniques et symptĂŽmes de la maladie, d’autres pourraient ĂȘtre asymptomatiques, ce qui ne facilite pas l’identification de ces dĂ©bordements. RĂ©cemment, la variole du singe a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e chez un chien trĂšs probablement Ă  la suite d’une transmission de l’humain Ă  l’animal suite Ă  un contact direct Ă©troit avec ses propriĂ©taires qui prĂ©sentaient des symptĂŽmes de la maladie. Il s’agit du premier cas documentĂ© de transmission du virus de l’humain Ă  l’animal. Nous devons rester sur nos gardes. En cas de dĂ©bordement du virus des humains infectĂ©s vers les animaux, de nouveaux rĂ©servoirs de la maladie chez les animaux pourraient se constituer, et le virus devenir endĂ©mique de nouvelles zones gĂ©ographiques, ce qui augmenterait Ă©galement les risques pour la santĂ© publique. L’Organisation mondiale de la santĂ© animale suit de prĂšs la situation, en collaboration avec ses experts, car la prĂ©valence Ă©levĂ©e de la maladie chez les humains pourrait augmenter le risque de transmission aux animaux, et avoir des consĂ©quences sur l’épidĂ©miologie de la Monique Eloit, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale Nous devons Ă©tudier davantage la possibilitĂ© de transmission du virus des humains aux animaux afin d’évaluer le risque qu’elle se produise. Dans les zoos, les centres de rĂ©habilitation des animaux sauvages, sur les chemins de randonnĂ©e ou au sein du foyer, avec nos animaux de compagnie, toutes les situations dans lesquelles nous sommes en contact Ă©troit avec les animaux peuvent contribuer au franchissement des barriĂšres interespĂšces par le virus. Il peut pĂ©nĂ©trer dans l’organisme par des lĂ©sions cutanĂ©es mĂȘme si elles sont invisibles Ă  l’Ɠil nu, les voies respiratoires, ou les muqueuses. Quelques prĂ©cautions simples doivent donc ĂȘtre prises. Veiller Ă  ce que tous les dĂ©chets, y compris les dĂ©chets mĂ©dicaux, soient Ă©liminĂ©s de maniĂšre sĂ»re et qu’ils ne soient pas accessibles aux rongeurs et autres animaux charognards. Les personnes dont l’infection par le virus de la variole du singe est suspectĂ©e ou confirmĂ©e doivent Ă©viter tout contact direct avec les animaux, qu’il s’agisse de bĂ©tail, de faune sauvage et mĂȘme d’animaux domestiques. Nous devons tous prendre ces prĂ©cautions. La variole du singe est un exemple supplĂ©mentaire de la maniĂšre dont la santĂ© des humains et des animaux est interconnectĂ©e. Seule une collaboration multisectorielle solide entre les experts de santĂ© publique, les vĂ©tĂ©rinaires et les autoritĂ©s responsables de la faune sauvage peut nous permettre de combattre les maladies comme la variole du singe et garantir un avenir sain pour tous. Docteur Javier Yugueros-Marcos, Chef du Service AntibiorĂ©sistance et produits vĂ©tĂ©rinaires Le rapport met en Ă©vidence une diminution de l’utilisation des agents antimicrobiens dans le secteur de la santĂ© animale, mais est-ce suffisant pour limiter le dĂ©veloppement de la rĂ©sistance aux antimicrobiens RAM ? J. – Nous sommes heureux de constater les progrĂšs constants en matiĂšre d’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. Entre 2016 et 2018, les quantitĂ©s ont diminuĂ© de 27 % Ă  l’échelle mondiale, selon les donnĂ©es1 transmises Ă  notre Organisation. Ces rĂ©sultats sont encourageants, car ils montrent l’engagement du secteur de la santĂ© animale, des Ă©leveurs aux vĂ©tĂ©rinaires, pour relever ce dĂ©fi sanitaire mondial. Ces efforts contribuent Ă©galement Ă  protĂ©ger la santĂ© de tous, Ă©tant donnĂ© que les bactĂ©ries rĂ©sistantes aux mĂ©dicaments peuvent se propager entre et au sein des populations animales, humaines et vĂ©gĂ©tales ainsi qu’à travers l’environnement. Pourtant, il reste beaucoup Ă  faire pour lutter contre la rĂ©sistance aux antimicrobiens et prĂ©server l’efficacitĂ© de ces mĂ©dicaments essentiels. Il est important de s’appuyer sur des pratiques qui rĂ©duisent le besoin d’antibiotiques dans les systĂšmes de production animale, en premier lieu grĂące Ă  la prĂ©vention des maladies. Les mesures de biosĂ©curitĂ© et les bonnes pratiques d’élevage peuvent influencer de maniĂšre considĂ©rable la rĂ©duction du risque d’introduction, d’établissement et de propagation des infections chez les animaux. ParallĂšlement, un financement appropriĂ© est nĂ©cessaire pour soutenir la recherche de solutions alternatives aux agents antimicrobiens, notamment la vaccination, par exemple. Pour progresser davantage, il est essentiel d’approfondir nos connaissances et notre comprĂ©hension de la maniĂšre dont les antimicrobiens sont utilisĂ©s de par le monde ainsi que des circonstances et des raisons de cette utilisation. La base de donnĂ©es créée par l’Organisation mondiale de la santĂ© animale en 2015 contribue Ă  ces connaissances en permettant aux pays de bien comprendre leur propre situation et de mesurer leurs progrĂšs et l’efficacitĂ© de leurs actions au fil du temps. Les tĂ©tracyclines sont les antibiotiques les plus utilisĂ©s en santĂ© animale Ă  l’échelle mondiale. Comment cela s’explique-t-il ? Y a-t-il un risque de dĂ©veloppement de rĂ©sistance ? J. – Les tĂ©tracyclines font partie des premiĂšres familles d’antibiotiques dĂ©couvertes. Cela remonte Ă  1944, peu aprĂšs la dĂ©couverte de la pĂ©nicilline par Alexander Fleming. Le spectre d’activitĂ© des tĂ©tracyclines est trĂšs large, ce qui veut dire qu’elles ont une action contre un grand nombre de bactĂ©ries pathogĂšnes. Elles sont facilement accessibles dans le monde entier et beaucoup moins chĂšres que d’autres antibiotiques Ă  large spectre tels que les fluoroquinolones. Chez les animaux de rente, elles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es comme traitement de premiĂšre intention en rĂ©ponse Ă  de nombreuses maladies chez diverses espĂšces, notamment chez les grands ruminants listĂ©riose, mycoplasmose, etc., les suidĂ©s maladies respiratoires et gastro-intestinales, sepsis nĂ©onatal, etc. ou les volailles maladies respiratoires, coccidiose, arthrite, etc., entre autres. Comme pour tout agent antimicrobien, l’utilisation excessive ou inappropriĂ©e des tĂ©tracyclines entraĂźnent un risque de sĂ©lection d’agents pathogĂšnes rĂ©sistants. MĂȘme si certaines Ă©tudes mettent en Ă©vidence une relation entre l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux et la rĂ©sistance observĂ©e chez l’humain, des recherches plus approfondies sont nĂ©cessaires pour en comprendre pleinement les consĂ©quences. La RAM est un phĂ©nomĂšne complexe, qui peut trouver son origine dans les populations animales, humaines ou vĂ©gĂ©tales et qui est ensuite susceptible de reprĂ©senter une menace pour toutes les autres espĂšces. La surveillance intĂ©grĂ©e, qui permet de rassembler des donnĂ©es provenant de diffĂ©rents secteurs, est essentielle pour assurer le suivi ainsi que pour prendre des mesures prĂ©ventives avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi nous coopĂ©rons avec nos partenaires de l’Alliance Quadripartite, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO, le Programme des Nations unies pour l’environnement PNUE et l’Organisation mondiale de la SantĂ© OMS, afin de renforcer la surveillance au niveau national, l’intĂ©gration des donnĂ©es rĂ©gionales et mondiales ainsi que les analyses intersectorielles. Le rapport souligne Ă©galement une diminution du recours aux antimicrobiens d’importance critique » chez les animaux. Que pourrait-on faire d’autre pour prĂ©server l’efficacitĂ© de ces antimicrobiens spĂ©cifiques, qui sont essentiels en mĂ©decine humaine? Rappelons que les antimicrobiens sont essentiels tant pour la santĂ© humaine qu’animale. En 2006, nous avons Ă©laborĂ© une liste des agents antimicrobiens importants en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire. Dans cette liste, nous fournissons des recommandations Ă  nos Membres concernant les agents antimicrobiens considĂ©rĂ©s par l’OMS comme revĂȘtant une importance critique pour la santĂ© humaine et ayant une prioritĂ© majeure. Nos recommandations ont pour objectif de dĂ©courager leur utilisation chez les animaux. Cela signifie que ces agents antimicrobiens d’importance critique ne doivent pas ĂȘtre utilisĂ©s comme traitement de premiĂšre intention, sauf si cela est justifiĂ© par des Ă©lĂ©ments probants p. ex. rĂ©sultats de tests de sensibilitĂ© aux agents antimicrobiens, ni pour stimuler la croissance chez les animaux en bonne santĂ©, par exemple. Dans certains cas particuliers, leur usage peut cependant s’avĂ©rer nĂ©cessaire en vue d’assurer la santĂ© et le bien-ĂȘtre des animaux. Cette liste sert de rĂ©fĂ©rence aux pays pour leur permettre d’élaborer leurs propres lignes directrices visant une utilisation responsable des agents antimicrobiens chez les animaux de rente. Les antibiotiques sont encore utilisĂ©s chez les animaux en bonne santĂ© pour stimuler la croissance dans au moins 40 pays. Quelle est la position de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale quant Ă  ce type de pratique ? J. – Toute utilisation d’agents antimicrobiens chez les animaux doit ĂȘtre conforme Ă  nos normes internationales, qui encouragent les pratiques responsables et prudentes. Ces normes fondĂ©es sur des donnĂ©es probantes sont publiĂ©es dans nos Codes terrestre et aquatique. Selon ces recommandations, l’utilisation d’agents antimicrobiens pour stimuler la croissance n’est pas considĂ©rĂ©e comme une utilisation responsable en l’absence d’une analyse de risques. Il est Ă  noter que, pour les agents antimicrobiens d’importance critique ayant une prioritĂ© majeure selon l’OMS, nous invitons instamment nos Membres Ă  abandonner progressivement leur utilisation comme promoteurs de croissance et Ă  explorer d’autres solutions pour amĂ©liorer la productivitĂ©. Par ailleurs, nous travaillons en Ă©troite collaboration avec les AutoritĂ©s vĂ©tĂ©rinaires afin de nous assurer que ces lignes directrices sont adaptĂ©es et dĂ©ployĂ©es au niveau national. De mĂȘme, nous soutenons l’organisation de campagnes de sensibilisation visant Ă  promouvoir l’utilisation prudente des agents antimicrobiens et la mise en Ɠuvre de bonnes pratiques d’élevage et de biosĂ©curitĂ© afin de prĂ©venir les maladies chez les animaux. Pourquoi les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es dans ce rapport ne sont-elles pas accessibles par pays ? J. – Le rapport donne une vue d’ensemble Ă  l’échelle mondiale et rĂ©gionale de l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. Les donnĂ©es ne sont pas ventilĂ©es par pays, car l’objectif de notre base de donnĂ©es est de favoriser la participation du plus grand nombre possible de pays sans indiquer les lacunes potentielles dans les capacitĂ©s nationales. NĂ©anmoins, nous encourageons vivement les pays Ă  se servir des donnĂ©es dont ils disposent afin de mieux comprendre leur situation nationale et de mesurer leurs progrĂšs et l’efficacitĂ© de leurs actions au fil du temps. Les informations collectĂ©es peuvent ĂȘtre publiĂ©es sur les plateformes nationales ; les pays qui le font dĂ©jĂ  sont mentionnĂ©s dans le rapport section 11. Dans un avenir proche, notre nouveau systĂšme personnalisĂ© et interactif en ligne ANIMUSE destinĂ© Ă  la collecte et Ă  la communication des donnĂ©es sur l’utilisation des agents antimicrobiens permettra aux pays d’examiner et d’analyser leurs donnĂ©es grĂące Ă  un tableau de bord interactif. Peut-on comparer les donnĂ©es sur l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux et chez les humains ? J. – Parmi les progrĂšs majeurs rĂ©alisĂ©s dans notre processus de collecte et d’analyse des donnĂ©es ces derniĂšres annĂ©es, nous sommes parvenus Ă  ajuster les quantitĂ©s d’agents antimicrobiens utilisĂ©s chez les animaux en fonction de leur biomasse. Ce paramĂštre est essentiel pour dresser des comparaisons pertinentes entre les quantitĂ©s de mĂ©dicaments utilisĂ©s chez diffĂ©rentes espĂšces animales, dans diffĂ©rentes rĂ©gions et au fil du temps. EspĂ©rons qu’il sera bientĂŽt Ă©galement possible d’établir des comparaisons avec l’humain. La biomasse animale est le poids total des animaux domestiques vivants d’un pays pour une annĂ©e donnĂ©e. Les antibiotiques Ă©tant utilisĂ©s diffĂ©remment selon les espĂšces animales et les types de systĂšmes de production animale, la variation de la rĂ©partition par espĂšces de la biomasse rĂ©gionale peut expliquer certaines des diffĂ©rences observĂ©es dans la consommation d’agents antimicrobiens entre les pays et les rĂ©gions. Cependant, Ă  ce jour, il n’est pas possible de comparer nos donnĂ©es mondiales sur les animaux aux quantitĂ©s d’agents antimicrobiens utilisĂ©s dans le secteur de la santĂ© humaine. Si certains pays sont capables de le faire Canada ou pays de l’Union europĂ©enne, par exemple, il est plus difficile d’y parvenir Ă  l’échelle mondiale. Pour combler cette lacune et nous faire une meilleure idĂ©e de l’utilisation des antimicrobiens et de la rĂ©sistance aux antimicrobiens dans les diffĂ©rents secteurs, nous collaborons avec l’OMS et la FAO en vue de crĂ©er une plateforme conjointe. Celle-ci jouera un rĂŽle important en aidant les dĂ©cideurs Ă  Ă©laborer des stratĂ©gies pertinentes contre la rĂ©sistance aux antimicrobiens Ă  travers une approche Une santĂ© ». L’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux pourrait-elle ĂȘtre interdite et remplacĂ©e par la vaccination et les bonnes pratiques d’élevage ? J. – Les vaccins et les bonnes pratiques d’élevage sont des mesures centrales pour prĂ©venir les maladies et constituent des Ă©lĂ©ments essentiels de la lutte contre la RAM, mais il arrive que les animaux tombent malades et aient besoin d’un traitement. Nous ne disposons malheureusement pas de vaccins pour toutes les maladies. Par consĂ©quent, une interdiction totale des agents antimicrobiens serait prĂ©judiciable Ă  la santĂ© et au bien-ĂȘtre des animaux ainsi qu’aux moyens de subsistance des communautĂ©s qui dĂ©pendent de l’élevage. Cela aurait donc des rĂ©percussions nĂ©gatives sur la sĂ©curitĂ© alimentaire et les Ă©conomies nationales. Nous avons besoin des agents antimicrobiens pour combattre les maladies infectieuses en santĂ© animale Ă©galement. Il faut cependant en faire un usage responsable, uniquement si nĂ©cessaire, lorsque la biosĂ©curitĂ© et les pratiques d’élevage Ă©chouent et qu’aucune autre solution n’existe. C’est ce que nous prĂ©conisons au sein de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale. 1 Sur la base des donnĂ©es communiquĂ©es Ă  l’Organisation mondiale de la santĂ© animale par 72 pays entre 2016 Ă  2018. À propos du rapport CommuniquĂ© de presse Fiche d’information Viser une utilisation plus prudente des antimicrobiens chez les animaux SixiĂšme rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s chez les animaux en anglais Twitter ? Facebook ? TĂ©lĂ©vision ? Nous vivons Ă  l’ùre numĂ©rique et la plupart d’entre nous allons chercher sur nos Ă©crans et sur internet les informations sur l’actualitĂ©. En Afrique, nĂ©anmoins, la source d’information la plus utilisĂ©e reste la radio. Dans les rĂ©gions reculĂ©es oĂč la distribution de journaux, les connexion internet et les signaux de tĂ©lĂ©vision sont souvent instables ou inexistants, la radio reste le moyen de communication le plus fiable, en particulier dans les communautĂ©s les plus Ă©loignĂ©es et isolĂ©es. Lorsqu’il s’agit de partager des informations sanitaires cruciales, la capacitĂ© concrĂšte d’atteindre les populations reculĂ©es sauve des vies. À l’instar d’Ebola, nombre de maladies potentiellement mortelles sont des zoonoses c’est-Ă -dire qu’elles sont transmissibles des animaux aux humainset rĂ©ciproquement, qui surviennent dans des zones forestiĂšres tropicales oĂč les humains et les animaux cohabitent au sein d’un mĂȘme environnement. Il est rare dans ces rĂ©gions de pouvoir se connecter Ă  internet ou de capter un signal de tĂ©lĂ©vision stable. Le Projet EBO-SURSY de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale OMSA soutient les pays dans leurs efforts pour amĂ©liorer leurs systĂšmes de surveillance des zoonoses et contribue Ă  sensibiliser les populations locales de dix pays d’Afrique de l’Ouest et centrale aux questions en lien avec les maladies animales. Le projet est surtout axĂ© sur les fiĂšvres hĂ©morragiques virales dont l’infection par le virus Ebola, chaque pays bĂ©nĂ©ficiaire Ă©tant affectĂ© par l’une ou plusieurs de ces maladies qui y sĂ©vissent Ă  l’état endĂ©mique. La communication sur la santĂ© est une question sensible. S’agissant des humains, il convient de ne pas provoquer de panique inutile ni de stigmatiser les communautĂ©s. S’agissant des animaux, l’information diffusĂ©e sur les maladies animales ne doit pas se traduire par des mesures qui mettent les animaux en pĂ©ril. Afin de mobiliser intelligemment les communautĂ©s locales et de communiquer sur les causes de la transmission aux humains des fiĂšvres hĂ©morragiques virales d’origine animale, l’OMSA a mis en place un partenariat avec l’ONG Children Radio Foundation CRF. Cette ONG s’est spĂ©cialisĂ©e dans les radios rurales locales et travaille directement avec de jeunes journalistes et des concepteurs d’émissions radiophoniques afin de faire participer les communautĂ©s locales Ă  un dialogue ouvert et instructif diffusĂ© sur les ondes. Le projet radiophonique d’EBO-SURSY Notre intervention commune a portĂ© sur cinq stations de radio dotĂ©es d’une bonne couverture dans les rĂ©gions forestiĂšres ou les parcs nationaux de GuinĂ©e et de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RDC, deux zones particuliĂšrement touchĂ©es par l’épidĂ©mie d’Ebola de 2014 ou d’autres Ă©pidĂ©mies plus rĂ©centes. Dans chacune de ces stations, nous avons formĂ© des animateurs radio et de jeunes journalistes, deux groupes passionnĂ©ment engagĂ©s auprĂšs de leurs communautĂ©s et enthousiastes Ă  l’idĂ©e de lancer un nouveau sujet, Ă  savoir l’interdĂ©pendance entre la santĂ© animale et la santĂ© humaine. Nous leur avons Ă©galement fourni une assistance pour Ă©laborer des contenus radiophoniques sous des formes conviviales et attrayantes et pour approfondir leurs connaissances sur les zoonoses, l’infection par le virus Ebola et le rĂŽle de la faune sauvage, tout en leur proposant un rĂ©fĂ©rentiel concret pour la crĂ©ation d’émissions dĂ©diĂ©es, par le biais de notre Guide de Production radiophonique pour les campagnes de sensibilisation aux zoonoses. Children Radio Foundation forme de jeunes journalistes Ă  la mobilisation active des communautĂ©s locales dans des discussions innovantes, Ă  la conduite d’interviews et Ă  la remontĂ©e de commentaires d’auditeurs concernant les programmes radiophoniques diffusĂ©s. © Organisation Mondiale de la SantĂ© Animale/Elijah Muwaza Par exemple, le projet a formĂ© des concepteurs d’émissions de radio Ă  l’élaboration de spots d’intĂ©rĂȘt public et de micros-trottoirs consistant Ă  poser la mĂȘme question Ă  plusieurs personnes dans un mĂȘme lieu, par exemple un marchĂ©. Des idĂ©es innovantes ont Ă©tĂ© proposĂ©es aux animateurs radio pour la conduite d’entretiens avec les professionnels de la santĂ© animale et les dĂ©fenseurs de l’environnement, la rĂ©alisation de radio-portraits de personnes ayant subi l’impact des maladies animales et la prĂ©paration de chroniques sur la situation de la santĂ© animale et des zoonoses Ă  l’échelle de la communautĂ©. Le Guide fournit quelques exemples dĂ©taillĂ©s permettant aux animateurs de se lancer, sur le modĂšle de ce spot [Bruits de pas dans le feuillage. Appels d’oiseaux.] Voix 1 Regarde, Bob, encore une antilope morte. Voix 2 C’est bizarre, c’est la deuxiĂšme que nous trouvons en une semaine ! Voix 1 TrĂšs bizarre. Heureusement que nous ne l’avons pas touchĂ©e, c’était la bonne dĂ©cision, vu que c’est peut-ĂȘtre une maladie qui l’a tuĂ©e. Voix 2 En effet ! Ne la touchons pas, et surtout alertons sans tarder les responsables de la faune sauvage. Voix off Un animal sauvage malade est une proie facile, mais pas un bon repas ! Ne chassez pas d’animaux en apparence malades, car ils sont peut-ĂȘtre porteurs de virus responsables de maladies. Ce type de messages ouvre des voies crĂ©atives pour que les communautĂ©s locales qui vivent en contact Ă©troit avec la faune sauvage Ă  l’interface humains-animaux prennent conscience des connexions entre leurs comportements et leur santĂ©, et des liens rĂ©ciproques entre la santĂ© animale et la santĂ© humaine. En outre, ces spots donnent aux membres des communautĂ©s une ligne de conduite claire appeler les services responsables de la faune sauvage, ne pas toucher les animaux trouvĂ©s malades ou morts et les incitent Ă  jouer un rĂŽle proactif dans le systĂšme de surveillance des maladies animales Ă  l’échelle locale, mais aussi rĂ©gionale et nationale. Ce n’est en effet que par la capacitĂ© des communautĂ©s locales Ă  dĂ©celer les signes des maladies animales dans la nature environnante et Ă  alerter immĂ©diatement les autoritĂ©s pertinentes que nous pourrons garantir Ă  tous un monde plus sĂ»r et en meilleure santĂ©, en sauvant des vies grĂące Ă  des mesures de prĂ©vention plutĂŽt que par les rĂ©ponses apportĂ©es Ă  des foyers de grande envergure. Au marchĂ© de Mbandaka, une femme vend de la viande de brousse Ă  des familles du voisinage. La question des chasseurs qui vendent les animaux trouvĂ©s morts de maladie ou pour d’autres raisons inconnues est l’un des thĂšmes traitĂ©s dans les Ă©missions de Radio EBO-SURSY.© Organisation Mondiale de la SantĂ© Animale/Elijah Muwaza Évaluer notre impact sur la communautĂ© Pendant cinq mois, les stations de radios des zones forestiĂšres tropicales de GuinĂ©e et de la RPC ont diffusĂ© les spots clĂ©s de Radio EBO-SURSY sur les zoonoses, la viande de brousse, la maladie d’Ebola et d’autres maladies, couvrant une audience potentielle de plus de 700 800 personnes. Les enquĂȘtes d’évaluation post-programme effectuĂ©es par des groupes thĂ©matiques qui ont enquĂȘtĂ© sur les habitudes d’écoute, les changements de comportement et les attitudes vis-Ă -vis des zoonoses ont fait apparaĂźtre qu’en GuinĂ©e, prĂšs de 45 % des personnes ĂągĂ©es de 18 ans ou plus connaissaient les programmes de Radio EBO-SURSY et que 70 % d’entre elles les Ă©coutaient rĂ©guliĂšrement. En RDC, 39 % des participants interrogĂ©s connaissaient les programmes et 54 % d’entre eux les Ă©coutaient rĂ©guliĂšrement. Les Ă©changes avec un groupe tĂ©moin invitĂ© Ă  jouer au quiz du jeu de cartes vrai ou faux » sur les maladies d’origine animale avant et aprĂšs la diffusion des Ă©missions ont mis en lumiĂšre un gain de connaissances sur les zoonoses et les maladies animales infectieuses dans leurs communautĂ©s. C’est en GuinĂ©e, oĂč le niveau de connaissances sur le sujet Ă©tait le plus faible au dĂ©part, que l’amĂ©lioration a Ă©tĂ© la plus nette, avec un gain de connaissances de 79 % Ă  la fin du programme. Quant Ă  la RDC, pays davantage frappĂ© par des foyers d’Ebola et dont le niveau initial de connaissances sur les zoonoses et sur la maladie d’Ebola Ă©tait plus Ă©levĂ© 51%, un gain de connaissances y a aussi Ă©tĂ© enregistrĂ©, s’élevant Ă  prĂšs de 45 %. En amĂ©liorant ainsi les connaissances sur les zoonoses, le Projet EBO-SURSY cherche Ă  renforcer la participation des communautĂ©s locales Ă  la dĂ©tection des signes Ă©vocateurs de foyers de malades animales pouvant se propager dans la population humaine, ce qui contribuera Ă  prĂ©venir de futurs foyers. Connaissances sur les zoonoses en GuinĂ©e et RDC À la question de savoir comment avaient Ă©voluĂ© leurs connaissances sur les zoonoses, les participants communautaires qui avaient suivi les programmes de Radio EBO-SURSY ont rĂ©pondu que ces Ă©missions avaient beaucoup », voire Ă©normĂ©ment » modifiĂ© les attitudes de la communautĂ© vis-Ă -vis de la faune sauvage. Un auditeur de Radio Espace ForĂȘt Ă  N’zĂ©rekorĂ© GuinĂ©e a appelĂ© la radio pour faire part de son expĂ©rience J’apprĂ©cie sincĂšrement la qualitĂ© des spots de sensibilisation diffusĂ©s par votre radio. Je pense que si ces messages avaient Ă©tĂ© diffusĂ©s avant le premier Ă©pisode d’Ebola, nous n’aurions pas eu autant de morts. Vous conviendrez avec moi qu’aujourd’hui, les communautĂ©s possĂšdent enfin des notions de base sur la prĂ©vention des maladies. Merci pour votre initiative et j’espĂšre qu’elle se de Radio Espace ForĂȘt Ă  N’zĂ©rekorĂ© en GuinĂ©e Les programmes de Radio EBO-SURSY ont pris fin aprĂšs les cinq mois prĂ©vus mais le projet continue Ă  diffuser le Guide de Production radiophonique pour les campagnes de sensibilisation aux zoonoses disponible en français et en anglais dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et centrale affectĂ©s par les fiĂšvres hĂ©morragiques virales. L’importance de la sensibilisation aux zoonoses ne saurait ĂȘtre sous-estimĂ©e, comme en tĂ©moigne le nouveau foyer d’Ebola survenu prĂšs de notre station de radio Ă  Mbandaka RDC quelques semaines Ă  peine aprĂšs la diffusion des derniers spots d’EBO-SURSY. Les interactions entre les animaux et les humains restent fortes dans ces communautĂ©s, et ce n’est qu’à travers une prise de conscience accrue et un plus grand respect des animaux et de l’environnement qui nous entoure que nous pourrons construire un avenir plus sain pour tous. Autres ressources Site Web du Projet EBO-SURSY BoĂźte Ă  outils radiophoniques Rapport d’activitĂ©s 2021 Innover pour la santĂ© de la faune sauvage Au dĂ©but de la pandĂ©mie de COVID-19, l’apparition et la propagation rapide de la maladie Ă  travers le monde ont alarmĂ© le public, les scientifiques et les professionnels de la santĂ© en raison de son grave impact sur la santĂ© humaine. Pour ceux d’entre nous qui travaillent dans le domaine de la santĂ© animale, c’est un autre type de sonnette d’alarme qui a Ă©tĂ© tirĂ© celle de la zoonose inverse. En fĂ©vrier 2020, le premier cas de virus du COVID-19 chez un chien a Ă©tĂ© signalĂ©. Il est fort probable que le chien ait attrapĂ© le virus par contact Ă©troit avec un propriĂ©taire infectĂ© ; il s’agit lĂ  d’un cas de zoonose inverse », c’est-Ă -dire que le virus est passĂ© de l’humain Ă  l’animal. Depuis lors, la maladie a remodelĂ© notre paysage sanitaire et nous a fait reconsidĂ©rer les interactions entre humains et animaux pour une multitude d’espĂšces Au 31 mai 2022, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le COVID-19 avait touchĂ© 23 espĂšces animales diffĂ©rentes, mettant en danger la santĂ© animale et humaine, la conservation de la faune sauvage et la biodiversitĂ©. Lorsque qu’une des maladies listĂ©es par l’OMSA apparaĂźt Ă  l’intĂ©rieur des frontiĂšres d’un pays Membre, celui-ci est tenu de le notifier dans notre SystĂšme mondial d’information zoosanitaire WAHIS, afin que nous soyons mieux Ă  mĂȘme de partager des informations zoosanitaires mondiales transparentes. Le SARS-CoV-2 chez les animaux est considĂ©rĂ© comme une maladie Ă©mergente » et a Ă©tĂ© la troisiĂšme maladie animale la plus notifiĂ©e en 2021. À maintes reprises, il a franchi les barriĂšres interespĂšces, le plus souvent directement des humains Ă  l’espĂšce concernĂ©e, ce qui a entraĂźnĂ© des rĂ©percussions non seulement sur la santĂ© de nos animaux de compagnie, mais aussi sur celle des animaux d’élevage, des animaux de zoo et de la faune sauvage. Ce franchissement des barriĂšres interespĂšces a eu des effets nĂ©gatifs sur la santĂ© animale et, Ă  plus long terme, sur la santĂ© humaine et les moyens de subsistance. Fin 2021, des recherches scientifiques ont montrĂ© une forte prĂ©valence du virus COVID-19 au sein des populations de cerfs de Virginie en AmĂ©rique du Nord. C’est la premiĂšre fois que le virus a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans des population d’animaux sauvages. Alors que les apparitions occasionnelles du COVID-19 chez les animaux domestiques ou de zoo n’ont guĂšre de consĂ©quences Ă  long terme, les infections au niveau des populations sauvages indiquent la possibilitĂ© d’une Ă©volution ultĂ©rieure du virus chez les animaux, et d’une rĂ©introduction future du virus chez les humains. Cette possibilitĂ© est d’autant plus inquiĂ©tante que les infections initiales du cerf seraient liĂ©es Ă  l’exposition de cet animal Ă  des dĂ©chets humains, voire Ă  un contact direct, Ă  plusieurs reprises, et que ce type d’évĂ©nement est difficile Ă  surveiller et Ă  prĂ©venir. Un autre cas notable de zoonose inverse s’est produit avec des hamsters de compagnie qui ont Ă©tĂ© infectĂ©s par la souche Delta du virus COVID-19, trĂšs probablement par contact avec un humain. Cependant, contrairement au cerf, il a Ă©tĂ© confirmĂ© qu’un hamster avait transmis le virus aux humains. Mis Ă  part le vison, il s’agit de la seule espĂšce dont cette caractĂ©ristique est attestĂ©e. Par crainte que ceci n’augmente le risque de transmission aux humains, et conformĂ©ment Ă  une politique zĂ©ro COVID-19 » sur le lieu de l’infection, Ă  plus grande Ă©chelle, des milliers d’animaux ont Ă©tĂ© abattus pour Ă©viter toute propagation. Comme pour d’autres animaux, tels que le cerf de Virginie, il est Ă  craindre qu’une nouvelle espĂšce facilite la mutation du virus et l’émergence de nouvelles souches virales, menaçant ainsi la santĂ© d’un nombre potentiellement plus important d’animaux et, une fois encore, la santĂ© publique. Toutefois, Ă  l’heure actuelle, il est important de noter que le principal moteur de la propagation Ă  l’échelle mondiale reste la transmission interhumaine. La question reste donc posĂ©e que pouvons-nous faire pour nous protĂ©ger des futures rĂ©introductions du virus dans la population humaine ? La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  Ă©viter les zoonoses inverses. En appliquant des mesures de sĂ©curitĂ© biologique appropriĂ©es et efficaces lors des interactions avec les animaux ou, plus simplement, en se lavant correctement les mains avant et aprĂšs avoir manipulĂ© des animaux. Évitez de toucher les animaux sauvages et ne laissez pas vos affaires ou vos dĂ©chets Ă  leur portĂ©e. En outre, les personnes suspectĂ©es d’ĂȘtre infectĂ©es par le COVID-19, ou dont l’infection a Ă©tĂ© confirmĂ©e, doivent Ă©viter tout contact direct ou rapprochĂ© avec les animaux, y compris leurs animaux de compagnie. Les animaux confirmĂ©s porteurs du virus du COVID-19 doivent ĂȘtre signalĂ©s aux autoritĂ©s nationales, puis sur la plateforme WAHIS, qui contribuent toutes deux Ă  maintenir Ă  jour nos connaissances scientifiques sur les cas chez les animaux. Ce n’est qu’en surveillant la portĂ©e du virus que nous pourrons avoir une vue d’ensemble de la santĂ© animale et humaine, et prĂ©voir et prĂ©venir efficacement les futurs foyers de la maladie. En prenant ces mesures, nous contribuons Ă  assurer un avenir plus durable et plus sain pour les animaux et pour nous-mĂȘmes. Savoir plus COVID-19 – OMSA- World Organisation for Animal Health SARS-CoV-2 in animals – Situation report 13 Current animal health situation worldwide analysis of events and trends Paris, France – Une diminution globale de 27 %1 de l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux dans le monde a Ă©tĂ© observĂ©e entre 2016 et 2018, selon les donnĂ©es transmises Ă  l’Organisation mondiale de la santĂ© animale OMSA, fondĂ©e en tant qu’OIE. Des progrĂšs similaires ont Ă©tĂ© constatĂ©s concernant l’utilisation des antibiotiques en vue de stimuler la croissance. Moyen courant d’amĂ©liorer la productivitĂ© des animaux Ă©levĂ©s pour la consommation humaine pendant longtemps, le recours aux antibiotiques chez les animaux en bonne santĂ© afin de stimuler la croissance est une pratique qui a Ă©tĂ© abandonnĂ©e dans prĂšs de 70 % des pays dĂ©clarants2. Dans un environnement plus mondialisĂ© et interconnectĂ© que jamais, il s’agit d’une avancĂ©e positive, qui montre qu’un nombre croissant d’éleveurs, de propriĂ©taires d’animaux et de professionnels de la santĂ© animale du monde entier adaptent leurs pratiques en vue d’une utilisation plus prudente des agents antimicrobiens. Ces efforts contribuent Ă  protĂ©ger la santĂ© de tous. Il faut cependant faire encore bien davantage pour prĂ©server nos options thĂ©rapeutiques et enrayer la propagation des maladies Monique Eloit, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale Les mĂ©dicaments antimicrobiens tels que les antibiotiques font partie des rĂ©alisations les plus spectaculaires de l’humanitĂ©. Ils ont ouvert la voie Ă  de meilleures conditions de vie pour les humains et les animaux. Pourtant, nombre de ces mĂ©dicaments vitaux perdent de leur efficacitĂ© contre de multiples microbes. Ce phĂ©nomĂšne est appelĂ© antibiorĂ©sistance ». L’antibiorĂ©sistance est en partie un processus naturel, mais peut s’accĂ©lĂ©rer considĂ©rablement en raison de l’abus ou du mauvais usage des antimicrobiens, ce qui peut exercer une pression sĂ©lective permettant aux agents pathogĂšnes qui prĂ©sentent des traits de rĂ©sistance de survivre et de se dĂ©velopper. Ces superbactĂ©ries » peuvent ensuite se dĂ©placer via les cours d’eau, les sols et l’air, infectant tous les ĂȘtres vivants qui se trouvent sur leur chemin, quelle que soit leur espĂšce. L’antibiorĂ©sistance constitue une menace silencieuse pour les humains, les animaux, les vĂ©gĂ©taux et l’environnement. Elle nous concerne tous. Depuis des dĂ©cennies, les experts nous mettent en garde contre l’antibiorĂ©sistance, qui reprĂ©sente une menace pour les gĂ©nĂ©rations futures. Il est maintenant temps d’accĂ©lĂ©rer davantage les actions de lutte contre ce phĂ©nomĂšne, qui est dĂ©jĂ  devenu une cause majeure de mortalitĂ© humaine. Rien qu’en 2019, les bactĂ©ries rĂ©sistantes aux antibiotiques ont entraĂźnĂ© le dĂ©cĂšs de quelque 1,27 million de personnes, selon une Ă©tude3 de rĂ©fĂ©rence publiĂ©e dans The Lancet. Cependant, la part de ces dĂ©cĂšs liĂ©e Ă  l’antibiorĂ©sistance chez les animaux n’est pas encore claire. Le phĂ©nomĂšne peut trouver son origine dans les populations animales, humaines ou vĂ©gĂ©tales, mais il reprĂ©sente ensuite une menace pour toutes les autres espĂšces. Pour l’enrayer efficacement, tous les secteurs doivent unir leurs forces et encourager l’utilisation prudente des agents antimicrobiens. L’enregistrement et l’analyse des donnĂ©es relatives Ă  l’usage des antimicrobiens sont des Ă©lĂ©ments essentiels pour comprendre pleinement ce danger croissant aux multiples facettes. Dans le but de suivre les tendances dans le secteur de la santĂ© animale, l’OMSA a lancĂ© un processus annuel de collecte de donnĂ©es en 2015. Cette initiative a suscitĂ© un engagement constant et accru de la part des Membres de l’Organisation, qui ont amĂ©liorĂ© leur capacitĂ© Ă  recueillir et Ă  fournir des informations plus dĂ©taillĂ©es au fil du temps. MalgrĂ© les bouleversements entraĂźnĂ©s par le COVID-19, prĂšs de 160 pays ont participĂ© au dernier cycle de collecte de donnĂ©es et certains d’entre eux ont Ă©galement publiĂ© leurs informations sur les plateformes nationales. À ce jour, il s’agit de l’ensemble de donnĂ©es le plus exhaustif disponible concernant l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. L’un des aspects fondamentaux de notre approche mondiale de la collecte de donnĂ©es et de l’évaluation de l’usage des agents antimicrobiens chez les animaux consiste Ă  faire progresser l’initiative Une santĂ© » conjointement avec nos partenaires. Pour relever les dĂ©fis interdĂ©pendants et multidimensionnels posĂ©s par l’antibiorĂ©sistance, une collaboration continue est nĂ©cessaire, entre les secteurs, les gouvernements, les disciplines universitaires, la sociĂ©tĂ© civile, le secteur privĂ© et par le biais du systĂšme multilatĂ©ral. À mesure que la proportion d’agents pathogĂšnes rĂ©sistants aux antimicrobiens augmente, la communautĂ© scientifique doit redoubler d’efforts afin d’accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement de nouveaux antibiotiques et mĂ©dicaments pour lutter contre les superbactĂ©ries », dĂ©clare le Docteur Javier Yugueros-Marcos, Chef du Service AntibiorĂ©sistance et produits vĂ©tĂ©rinaires de l’Organisation mondiale de la santĂ© animale. Il faut surtout recourir davantage Ă  d’autres solutions, telles que les vaccins, et promouvoir les rĂ©sultats rapides permis, par exemple, par le fait de se laver les mains avec de l’eau savonneuse ou de changer de vĂȘtements et de bottes avant de traiter ou de s’occuper des animaux. » Donner accĂšs Ă  des informations fiables et solides est une prioritĂ© stratĂ©gique, car cela aide les dĂ©cideurs Ă  identifier prĂ©cisĂ©ment oĂč il est le plus urgent d’agir au niveau local, ce qui facilite Ă©galement la rĂ©ponse mondiale Ă  l’antibiorĂ©sistance. Nous sommes sur la bonne voie dans le secteur animal. Nous devons maintenant profiter de cet Ă©lan et poursuivre l’utilisation prudente des agents antimicrobiens si nous voulons prĂ©server leur efficacitĂ© pour les gĂ©nĂ©rations futures », fait remarquer la Docteure Eloit. L’Organisation mondiale de la santĂ© animale tient Ă  souligner les efforts soutenus ainsi que les contributions des Membres et non-membres Ă  cette initiative au fil des annĂ©es. 1Sur la base des donnĂ©es communiquĂ©es Ă  l’Organisation mondiale de la santĂ© animale par 72 pays pour la pĂ©riode allant de 2016 Ă  2018. 2108 sur 157, soit 69%. 3 Murray et al. 2022. Plus d’informations Fiche sur le rapport parvenir Ă  une utilisation plus prudente des agents antimicrobiens chez les animaux SixiĂšme rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s chez les animaux en anglais Depuis 1924, l’Organisation mondiale de la santĂ© animale OMSA, anciennement Office international des Ă©pizooties est en premiĂšre ligne pour relever les dĂ©fis de la santĂ© animale aux cĂŽtĂ©s de ses 182 Membres dans le monde. L’Organisation travaille au-delĂ  des frontiĂšres pour amĂ©liorer la santĂ© et le bien-ĂȘtre des animaux dans le monde entier, crĂ©ant ainsi un avenir plus sĂ»r grĂące Ă  sa solide expertise, notamment par l’établissement de normes internationales. À partir d’aujourd’hui, l’Organisation, prĂ©cĂ©demment connue sous le nom d’OIE, dĂ©voile une nouvelle image institutionnelle et continue d’utiliser son nom complet, Organisation mondiale de la santĂ© animale, avec l’acronyme correspondant OMSA WOAH en anglais. L’interdĂ©pendance des systĂšmes de santĂ© animale avec la santĂ© humaine, les moyens de subsistance et les Ă©cosystĂšmes n’ayant jamais Ă©tĂ© aussi Ă©vidente, le changement d’identitĂ© de l’OMSA intervient Ă  un moment important. Les impacts des foyers de maladies sont devenus plus importants et trĂšs mĂ©diatisĂ©s. La nĂ©cessitĂ© d’une coordination et d’une mobilisation internationales est indiscutable, non seulement pour les personnes travaillant dans le secteur de la santĂ© mondiale, mais aussi, de plus en plus, pour les dĂ©cideurs politiques et le grand public. Pour continuer Ă  accomplir efficacement son mandat, l’OMSA s’efforce de mieux faire connaĂźtre ses travaux thĂ©matiques, son expertise et son positionnement unique en dĂ©fendant activement les questions de santĂ© et de bien-ĂȘtre des animaux au niveau mondial et en proposant des solutions reposant sur des bases scientifiques. La collaboration est la clĂ© de la rĂ©alisation de ces objectifs, c’est pourquoi l’OMSA s’évertue Ă  favoriser la solidaritĂ© entre tous ses Membres et de crĂ©er d’importants rĂ©seaux d’expertise avec un accĂšs facile aux connaissances et aux donnĂ©es. L’amĂ©lioration de la santĂ© animale Ă  l’échelle mondiale permet de transformer les conditions de vie, soutenir l’économie et garantir un monde plus sĂ»r et plus sain. L’OMSA cherche Ă  jouer un rĂŽle de premier plan dans la construction d’un monde plus durable, qui tienne pleinement compte de l’interdĂ©pendance des systĂšmes de santĂ©. Parce que la santĂ© animale est essentielle pour notre avenir. La santĂ© animale, c’est aussi notre santĂ©. C’est la santĂ© de tous. L’Organisation mondiale de la santĂ© animale a analysĂ© la situation mondiale actuelle, Ă  partir des informations partagĂ©es par les pays au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e par le biais du SystĂšme mondial d’information zoosanitaire WAHIS. Les donnĂ©es agrĂ©gĂ©es montrent que la peste porcine africaine PPA et l’influenza aviaire, Ă©galement connue sous le nom de grippe aviaire, se sont propagĂ©es plus largement que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, touchant un plus grand nombre d’animaux et atteignant de nouvelles rĂ©gions du globe. Les consĂ©quences sur la santĂ© animale et les rĂ©percussions socio-Ă©conomiques ont Ă©tĂ© dĂ©vastatrices. La production animale, les moyens de subsistance, la sĂ©curitĂ© alimentaire et mĂȘme les prix des denrĂ©es alimentaires ont Ă©tĂ© lourdement affectĂ©s. ProtĂ©ger le bĂ©tail et la faune sauvage des maladies infectieuses Les animaux domestiques et sauvages peuvent interagir mutuellement, que ce soit directement ou indirectement, par le biais de la nourriture, des dĂ©chets ou des matiĂšres fĂ©cales, par exemple. Cette interaction entre populations peut permettre aux maladies de franchir la barriĂšre des espĂšces et de sauter de l’une Ă  l’autre. Pour Ă©viter leur propagation, les Services vĂ©tĂ©rinaires ont rappelĂ© l’importance de strictes mesures de biosĂ©curitĂ©. Celles-ci sont en effet essentielles pour limiter les interactions entre la faune sauvage et le bĂ©tail. En ce qui concerne la grippe aviaire, la situation de cette annĂ©e est sans prĂ©cĂ©dent. “Au cours des derniers mois, l’épidĂ©mie d’influenza aviaire n’a pas cessĂ© de menacer la santĂ© animale avec un nombre Ă©levĂ© de cas signalĂ©s et des millions de volailles touchĂ©es dans le monde entier”, souligne la Docteure Paula Caceres, Cheffe du Service d’information et d’analyse de la santĂ© animale mondiale. Depuis octobre 2021, soit le dĂ©but de la saison de la grippe aviaire, 47 pays ont signalĂ© prĂšs de 3 000 foyers chez les volailles. Les mesures prises pour attĂ©nuer la propagation de la maladie ont conduit Ă  l’abattage de plus de 80 millions d’oiseaux domestiques. Les oiseaux sauvages migrateurs, en particulier les oiseaux aquatiques, sont des hĂŽtes et des rĂ©servoirs naturels des virus de grippe aviaire. Ils peuvent facilement les transmettre Ă  d’autres oiseaux sauvages ou domestiques par contact direct ou indirect, par exemple par leur alimentation. Cette annĂ©e, on a observĂ© des pertes importantes chez les oiseaux sauvages, ce qui menace la biodiversitĂ© dans le monde entier. Par exemple, en IsraĂ«l, plus de 8 000 grues cendrĂ©es sont mortes de la grippe aviaire et au Royaume-Uni, des centaines d’oiseaux sauvages ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s morts. Comme il n’y a pas grand-chose Ă  faire pour contenir la maladie chez les animaux sauvages, la mise en Ɠuvre de mesures de biosĂ©curitĂ© dans les exploitations est cruciale pour Ă©viter l’introduction d’agents pathogĂšnes parmi les troupeaux de volailles. Ces mesures ne protĂšgent pas seulement les volailles, mais aussi la faune sauvage et sa sauvegarde. Les prĂ©cautions Ă  prendre consistent notamment Ă  Ă©viter que les oiseaux domestiques n’entrent en contact avec des oiseaux sauvages, Ă  assurer une bonne hygiĂšne dans les bĂątiments et Ă©quipements avicoles et Ă  faire preuve de prudence lors de l’introduction de nouveaux animaux dans le troupeau. La peste porcine africaine a Ă©galement beaucoup touchĂ© le secteur porcin cette annĂ©e, en touchant de nouvelles zones. Alors qu’historiquement on a commencĂ© Ă  la trouver en Afrique et qu’elle s’est ensuite rĂ©pandue en Asie et en Europe, cette maladie porcine a atteint les AmĂ©riques l’étĂ© dernier, pour la premiĂšre fois en prĂšs de 40 ans. Quelques mois plus tard, en dĂ©cembre, la MacĂ©doine du Nord a signalĂ© la premiĂšre apparition de la maladie chez des porcs d’élevage de basse-cour, trĂšs probablement Ă  la suite d’un contact entre des porcs domestiques et des sangliers infectĂ©s. La transmission de la peste porcine africaine Ă  l’interface entre l’élevage et la faune sauvage semble ĂȘtre liĂ©e Ă  la population de sangliers et Ă  leur interaction avec les systĂšmes de production porcine Ă  faible biosĂ©curitĂ©. Pourtant, comme aucun vaccin n’est disponible pour l’instant, la biosĂ©curitĂ© reste la premiĂšre ligne de dĂ©fense contre la maladie. Encourager les comportements humains responsables Les activitĂ©s humaines peuvent Ă©galement ĂȘtre responsables de la propagation des maladies. Les voyageurs, les chasseurs et mĂȘme les agriculteurs peuvent transporter des agents pathogĂšnes et les introduire dans les populations d’animaux domestiques et sauvages. En voyageant, les gens visitent parfois sans le savoir des exploitations agricoles touchĂ©es ou achĂštent des produits d’origine animale qu’ils rapporteront dans leur pays d’origine. Lorsqu’on chasse dans les zones touchĂ©es, il est possible de rencontrer des espĂšces sauvages porteuses de maladies infectieuses. Ces activitĂ©s peuvent conduire les personnes Ă  acquĂ©rir les agents pathogĂšnes sur leurs bottes, leurs vĂȘtements ou leurs vĂ©hicules, et Ă  propager des maladies lors de leurs dĂ©placements, d’une exploitation Ă  l’autre ou dans de nouveaux pays. Il est essentiel de prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires et d’adopter de bonnes mesures d’hygiĂšne lorsqu’on est en contact avec des animaux. Nettoyer ses vĂȘtements aprĂšs avoir visitĂ© une exploitation et Ă©viter de rapporter des produits d’origine animale de son voyage sont des mesures essentielles Ă  garder en tĂȘte. Les rĂ©centes Ă©volutions mondiales des maladies, mises en Ă©vidence dans le dernier rapport sur la situation zoosanitaire mondiale, dĂ©montrent clairement le rĂŽle des activitĂ©s humaines dans la propagation de la peste porcine africaine et de la grippe aviaire, entre autres maladies. Pour sensibiliser le public aux moyens de gĂ©rer les situations Ă  risque, l’Organisation mondiale de la santĂ© animale propose un large Ă©ventail de supports de communication, tant sur la peste porcine africaine que sur la grippe aviaire. Si d’autres facteurs tels que le changement climatique et les Ă©changes commerciaux internationaux peuvent rentrer en ligne de compte, il convient de noter que la propagation des maladies animales peut ĂȘtre endiguĂ©e par la mise en Ɠuvre de mesures strictes de biosĂ©curitĂ©, tout au long de la chaĂźne d’approvisionnement en animaux. NĂ©anmoins, la biosĂ©curitĂ© doit toujours ĂȘtre associĂ©e Ă  d’autres mesures, telles que la sensibilisation des principales parties prenantes, l’intensification des efforts de surveillance et la dĂ©claration en temps utile des cas aux autoritĂ©s vĂ©tĂ©rinaires. La transparence dans le partage des donnĂ©es de santĂ© animale est fondamentale pour prĂ©venir et lutter efficacement contre les maladies animales infectieuses. À cet Ă©gard, il convient de reconnaĂźtre les efforts dĂ©ployĂ©s par les Membres de l’OIE pour maintenir leur niveau de surveillance et de notification des maladies au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, malgrĂ© les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la pandĂ©mie de Covid-19. Pour en savoir plus Rapport sur la situation actuelle de la santĂ© animale dans le monde La peste porcine aficaine L'influenza aviaire VidĂ©o sur les principales mesures de biosĂ©curitĂ© contre l'influenza aviaire en anglais Dans un monde actuel oĂč tout va trĂšs vite, les urgences en matiĂšre de santĂ© animale sont trĂšs alĂ©atoires et imprĂ©visibles. Les nombreuses rĂ©percussions des maladies animales infectieuses peuvent ĂȘtre aggravĂ©es par diverses catastrophes et affecter des milliers de foyers. D’oĂč l’importance pour le secteur de la santĂ© animale de pouvoir disposer de mesures de prĂ©paration efficaces. Il est devenu urgent d’agir, car la frĂ©quence, la complexitĂ© et l’ampleur des situations d’urgence ne cesseront d’augmenter. De nombreux facteurs, tels que le changement climatique, contribuent Ă  cette recrudescence et viennent s’ajouter Ă  un paysage dĂ©jĂ  complexe qui exige des efforts plus importants et mieux coordonnĂ©s. Les Services vĂ©tĂ©rinaires et les Services de santĂ© des animaux aquatiques jouent un rĂŽle essentiel dans la prĂ©vention, la rĂ©ponse et la reprise aprĂšs des urgences internationales et nationales qui affectent la santĂ© et le bien-ĂȘtre des animaux ainsi que la santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire. Cependant, ils ne peuvent pas assumer cette tĂąche seuls. Les professionnels de la santĂ© animale doivent travailler cĂŽte Ă  cĂŽte avec des alliĂ©s de diffĂ©rents secteurs – santĂ© publique, secteur de la sĂ©curitĂ© et services d’urgence. Cette collaboration est optimale lorsqu’elle est coordonnĂ©e par un systĂšme national de gestion des urgences intergouvernemental. Pour crĂ©er ce type de systĂšme et faire en sorte que tous les acteurs concernĂ©s soient impliquĂ©s, l’Organisation mondiale de la santĂ© animale prĂ©conise une approche multirisque de l’ensemble de la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis de la prĂ©paration, de la planification et du dĂ©veloppement des capacitĂ©s en matiĂšre de gestion des urgences. Le ThĂšme technique 2022, prĂ©sentĂ© lors de la Session gĂ©nĂ©rale de cette annĂ©e, souligne ce besoin. Face aux dĂ©fis actuels et futurs, il est essentiel de disposer d’un cadre global de prĂ©paration aux situations d’urgence qui prenne en compte l’ensemble des urgences et des catastrophes. Une approche reposant sur l’ensemble de la sociĂ©tĂ© signifie qu’il faut crĂ©er des synergies entre divers organismes gouvernementaux et organisations de la sociĂ©tĂ© civile, notamment ceux qui s’occupent du bon fonctionnement des services essentiels et de l’aide humanitaire. Cette collaboration multisectorielle est nĂ©cessaire Ă  tous les niveaux, et la rĂ©ponse internationale Ă  la pandĂ©mie de Covid-19 a permis de mieux faire comprendre que l’approche “Une seule santĂ©â€ constitue un tremplin vers la rĂ©silience sanitaire mondiale. Les dĂ©fis des annĂ©es Ă  venir sont particuliĂšrement difficiles Ă  prĂ©voir. Sans un cadre efficace de dialogue professionnel et de coopĂ©ration interagences, le secteur de la santĂ© animale risque de se retrouver en terre inconnue. L’Organisation mondiale de la santĂ© animale et ses rĂ©seaux contribuent Ă  la mise en place de systĂšmes opĂ©rationnels stratĂ©giques de prĂ©vention, de prĂ©paration et de reconstruction en cas d’urgence internationale, y compris de pandĂ©mie, reposant sur l’approche “Une seule santĂ©â€. Cette vision se traduit par l’engagement de mieux intĂ©grer les Services vĂ©tĂ©rinaires et les Services de santĂ© des animaux et aquatiques dans les rĂ©ponses apportĂ©es Ă  la gestion des crises mondiales. Nous devons mettre en place des stratĂ©gies Ă  long terme pour faire face aux urgences Ă  court terme et en rĂ©duire les effets durables. La prĂ©paration renforce la capacitĂ© d’une sociĂ©tĂ© Ă  se protĂ©ger contre les risques futurs plus une sociĂ©tĂ© est rĂ©siliente, plus les individus et les espĂšces ont de chances de prospĂ©rer dans l’environnement au sein duquel ils Ă©voluent. Les Services vĂ©tĂ©rinaires et les Services de santĂ© des animaux aquatiques doivent ĂȘtre Ă©troitement impliquĂ©s dans les systĂšmes de gestion des urgences pour aider les Membres Ă  emprunter la bonne voie lorsqu’ils font face Ă  des urgences de santĂ© animale. Ce faisant, ils doivent Ă©galement faire preuve d’anticipation dans la lutte contre les maladies et autres dangers. Ensemble, il est possible d’imaginer un monde plus sĂ»r et mieux prĂ©parĂ© – et de contribuer Ă  sa rĂ©alisation. Pour en savoir plus ThĂšme technique de la 89Ăšme Session gĂ©nĂ©rale Les Membres peuvent volontairement demander une reconnaissance officielle de statut zoosanitaire pour six maladies prioritaires. Cette reconnaissance est essentielle pour soutenir le secteur Ă©conomique de l’élevage au niveau national, car elle joue un rĂŽle important dans la promotion du commerce rĂ©gional et international des animaux et des produits animaux. Plusieurs Membres ont obtenu la reconnaissance officielle de leur statut zoosanitaire pour l’ensemble de leur territoire ou pour des zones spĂ©cifiques L’Équateur et la Mongolie ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s indemnes de pleuropneumonie contagieuse bovine PPCB ; Une zone en Russie a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e indemne de fiĂšvre aphteuse avec vaccination ; Le BahreĂŻn a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© indemne de peste Ă©quine ; Le statut de la France en matiĂšre de risque d’encĂ©phalopathie spongiforme bovine ESB a Ă©tĂ© reconnu comme nĂ©gligeable ; Le risque d’ESB en Russie a Ă©tĂ© reconnu comme maĂźtrisĂ©. Les Membres peuvent Ă©galement soumettre pour Ă©valuation leurs programmes officiels de contrĂŽle de quatre maladies. Cette annĂ©e, le Botswana et la Zambie ont respectivement reçu la validation de leurs programmes de contrĂŽle de la fiĂšvre aphteuse et de la PPCB. Il s’agit lĂ  de rĂ©alisations importantes dans la lutte contre ces maladies hautement contagieuses qui entraĂźnent des taux de morbiditĂ© Ă©levĂ©s chez le bĂ©tail et des pertes Ă©conomiques importantes. Elles sont un gage de qualitĂ© quant Ă  l’approche stratĂ©gique adoptĂ©e par un pays pour lutter contre une maladie spĂ©cifique. Elles peuvent donc contribuer Ă  aider les Services vĂ©tĂ©rinaires Ă  obtenir davantage de soutien et de ressources de la part de leurs gouvernements respectifs afin de catalyser la mise en Ɠuvre de ces plans et de lutter progressivement et plus efficacement contre ces maladies. Chaque annĂ©e, les demandes de reconnaissance officielle du statut zoosanitaire et de validation des programmes de contrĂŽle sont Ă©tudiĂ©es dans le cadre d’une procĂ©dure trĂšs dĂ©taillĂ©e, qui Ă©value les mesures sanitaires en place et la conformitĂ© du Membre concernĂ© aux normes internationales de l’OMSA. Cette reconnaissance officielle du statut zoosanitaire reflĂšte le niveau de transparence et la qualitĂ© des Services vĂ©tĂ©rinaires nationaux, contribuant ainsi Ă  la valeur du secteur de l’élevage dans les pays. La vie sous-marine est sensible aux changements que connaĂźt le monde actuellement. Tout comme c’est le cas pour les animaux terrestres, l’émergence de nouvelles maladies exerce un stress important sur les populations d’animaux aquatiques et les Ă©cosystĂšmes dans lesquels ils vivent. Ce phĂ©nomĂšne ne devrait pas s’arrĂȘter de sitĂŽt, en raison de facteurs tels que le changement climatique et le commerce non rĂ©glementĂ©. Les maladies peuvent avoir de graves rĂ©percussions sur le dĂ©veloppement durable des systĂšmes de production d’animaux aquatiques et sur la sĂ©curitĂ© alimentaire. En outre, elles peuvent entraĂźner une baisse du nombre de produits issus d’animaux aquatiques mis sur le marchĂ©, plus d’un tiers d’entre eux faisant l’objet d’échanges internationaux. Dans un monde oĂč 50 millions de personnes dĂ©pendent de la pĂȘche et de l’aquaculture pour leur subsistance, la lutte contre les maladies des animaux aquatiques demeure cruciale. C’est dans cet objectif que l’Organisation mondiale de la santĂ© animale a lancĂ© sa StratĂ©gie mondiale pour la santĂ© des animaux aquatiques en 2021. Dans le cadre du plan de dĂ©ploiement de cette stratĂ©gie, l’Organisation propose Ă  ses Membres des recommandations pour renforcer la surveillance des maladies des animaux aquatiques par leurs Services nationaux de santĂ© des animaux aquatiques. La surveillance vise Ă  identifier et Ă  gĂ©rer les risques associĂ©s aux maladies de ces animaux, risques qui sont susceptibles d’avoir un impact sur leur production et sur le commerce des produits qui en sont issus. Il s’agit d’une Ă©tape prĂ©liminaire essentielle dans la dĂ©tection et la rĂ©ponse prĂ©coce aux maladies affectant les animaux aquatiques, permettant ainsi aux pays d’acquĂ©rir progressivement la capacitĂ© de se dĂ©clarer indemnes d’une maladie. GrĂące Ă  cela, les pays peuvent satisfaire aux obligations en matiĂšre de commerce international, ce qui facilite les Ă©changes sĂ»rs d’animaux aquatiques et de leurs produits. L’Organisation mondiale de la santĂ© animale encourage ses Membres Ă  mettre en Ɠuvre les recommandations de surveillance fournies dans le Code et le Manuel aquatiques, Ă  signaler tout Ă©vĂ©nement sanitaire pertinent de maniĂšre transparente et en temps utile, et Ă  publier des auto-dĂ©clarations d’absence de maladie. Lors de la 89e Session gĂ©nĂ©rale de l’Organisation, l’AssemblĂ©e mondiale des DĂ©lĂ©guĂ©s a adoptĂ© une version rĂ©visĂ©e de la Norme relative Ă  la surveillance des maladies des animaux aquatiques, dans le but de guider les Membres dans le processus d’auto-dĂ©claration d’absence d’une maladie donnĂ©e sur la base de preuves solides. L’aquaculture est reconnue comme Ă©tant le secteur de production alimentaire qui connaĂźt la croissance la plus rapide au niveau mondial, reprĂ©sentant prĂšs de 50 % de l’offre mondiale d’animaux aquatiques et de produits dĂ©rivĂ©s. Cela signifie que la production d’animaux aquatiques contribue de plus en plus Ă  la nutrition humaine, Ă  la rĂ©duction de la pauvretĂ© et au dĂ©veloppement durable. En tant qu’autoritĂ© mondiale Ɠuvrant par-delĂ  les frontiĂšres pour amĂ©liorer la santĂ© animale, l’Organisation mondiale de la santĂ© animale exhorte les pays Ă  mettre en Ɠuvre ses normes internationales. Alors que la population mondiale et la demande alimentaire ne cessent de croĂźtre, la mise en place d’une meilleure surveillance contribuera Ă  garantir une meilleure santĂ© des animaux aquatiques dans le monde entier et Ă  protĂ©ger la santĂ© de la vie sous-marine. Pour en savoir plus Auto-dĂ©clarations Code sanitaire pour les animaux aquatiques Portail sur la santĂ© des animaux aquatiques Voiciles rĂšgles du jeu : regles jeu de loie de la le plateau de jeu : jeu de loie de la. Ecole maternelle Jean Zay. Aller au contenu | Aller au menu | Aller Ă  la recherche « DĂ©corer les papillons et la chenille-Les lettres rondes en cursive » Jeu de l'oie de la forme. Par Equipe Maternelle Jean Zay le 27 avril 2020, 20:58 - MotricitĂ© - Lien permanent. Un petit jeu de l
Aller au contenu Nos quel que soit leur Ăąge, apprĂ©cient toujours les jeux de l’oie. Il est motivant d’avoir un objectif Ă  atteindre dans le jeu, et d’ĂȘtre dans une compĂ©tition Ă©quitable avec l’adulte. En tĂ©lĂ©orthophonie, il peut ĂȘtre compliquĂ© d’adapter les jeux de l’oie sous forme de plateau que nous avons, cela demande une logistique assez complexe, et ne permet pas Ă  l’enfant d’agir lui-mĂȘme en avançant son pion. Je vous propose donc de crĂ©er un jeu de l’oie sur Power Point, ce qui vous permettra d’avoir une base que vous pourrez ensuite personnaliser en fonction des intĂ©rĂȘts et objectifs thĂ©rapeutiques de chaque La premiĂšre partie est consacrĂ©e au plateau de jeu en lui-mĂȘme, et la seconde Ă  l’ajout de diapositives de cartes â€œĂ©preuves” Ă  partir de 12’35”. Pour ne rien rater... Inscrivez-vous Ă  la newsletter mensuelle Vous avez bien Ă©tĂ© abonnĂ© Ă  la newsletter Il y a eu une erreur en essayant d’envoyer votre demande. Veuillez essayer Ă  nouveau.
Leplateau du Jeu de l’oie version fractions. Le jeu de l’oie des fractions permet de brasser plusieurs compĂ©tences : trouver la fraction reprĂ©sentĂ©e (cartes jaunes) additionner des fractions pour faire 1, 2 ou 3 (cartes vertes) encadrer une fraction Toute l’équipe de Prescri’Bouge se creuse la tĂȘte pour vous trouver des idĂ©es
 Aujourd’hui, nous vous avons revisitĂ© le jeu de l’oie! Quoi de mieux que de pratiquer une activitĂ© physique tout en s’amusant ? A vos marques, prĂȘt, jouez Jeu de l’oie version facile ICI Jeu de l’oie version cardio ICI Articles similaires
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Lejeu de l'oie est devenu cĂ©lĂšbre grĂące Ă  Ferdinand de MĂ©dicis car, durant son rĂšgne (1574-87), il en donna un exemplaire au roi d'Espagne Philippe II. Les premiers jeux avaient la forme d'une spirale et comportaient 63 cases. Les cases Ă©taient hautement dĂ©corĂ©es et les dessins illustraient les rĂšgles du jeu pour avancer ou reculer les pions. Les premiers jeux imprimĂ©s furent Posted by on 10 avril 2020 Attention! je vous propose 3 niveaux diffĂ©rents – Jeu de l’oie DE LA FORME Niveau facile/moyen, pour ceux qui veulent retrouver la forme doucement, – Jeu de l’oie CARDIO Niveau moyen/fort, pour les sportifs. – Jeu de l’oie du CORONA Niveau super sportif ! jeunes sportifs de haut niveau! Imprimez le jeu selon le niveau que vous souhaitez, ou affichez le sur une tablette. Ensuite, vous aurez besoin d’un dĂ© et parfois de la corde Ă  sauter VoilĂ ! envoyez moi des vidĂ©os de votre session d’ A VOS MARQUE, PRETS? LANCEZ LES DES!
\n\n\n \n \n jeu de l oie de la forme
Lejeu de l’Oie créé par la MAE a pour objectif de sensibiliser les adolescents au harcĂšlement sexuel, sexiste et homophobe. Conçu pour une utilisation en classe ou lors des temps d’activitĂ©s pĂ©riscolaires, le jeu de l’Oie se prĂ©sente sous la forme d’une valisette composĂ©e de : -5 plateaux de jeu -30 pions -10 dĂ©s []
ï»żMĂȘme pas besoin d’imprimer ! Affiche l’image sur ta tĂ©lĂ©, ta tablette
, munis toi d’un dĂ©s et amuses toi bien! Aussi, tu peux faire jouer, ton frĂšre ou ta sƓur, tes parents
! Contribution anonyme.
Jeude l’oie de la FORME !!! generations athies; 21 avril 2020 21 avril 2020; Source: Madame Soroste – Enseignante. Laisser un commentaire Annuler la rĂ©ponse. Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires
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