Titre Original The Race De Stephen Hopkins Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons, William Hurt AnnĂ©e 2016 Pays Etats-Unis Genre Biopic RĂ©sumĂ© Dans les annĂ©es 30, Jesse Owens, jeune afro-amĂ©ricain issu du milieu populaire, se prĂ©pare Ă concourir aux Jeux dâĂ©tĂ© de 1936 Ă Berlin. Cependant, alors quâOwens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer Ă ces Jeux, organisĂ©s en Allemagne nazie. Le dĂ©bat est vif entre le prĂ©sident du ComitĂ© Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la dĂ©termination de Jesse Ă se lancer dans la compĂ©tition est intacte⊠Avis Stephen Hopkins est un cinĂ©aste amĂ©ricain que lâon pourrait qualifier de moyen ». Quand on jette un coup dâĆil sur lâensemble de sa carriĂšre, on ne peut pas dire que lâhomme a brillĂ© par la qualitĂ© de ses rĂ©alisations. Sâil a fait quelques films sympathiques, notamment Blow Away » ou Lâombre et la proie , la plus grosse partie de sa carriĂšre est trĂšs loin dâĂȘtre fameuse, Perdus dans lâespace » ou encore Suspicions , remake dĂ©testable du gĂ©nial Garde Ă vue » de Claude Miller, Stephen Hopkins déçoit donc plus quâil ne passionne. Et câest pourquoi La couleur de la victoire » est dâautant plus surprenant, car en plus dâĂȘtre un excellent film, il se pose aussi comme le meilleur de son rĂ©alisateur. Jesse Owens, un nom que lâon connaĂźt tous et qui mĂ©ritait assurĂ©ment son biopic. Mais ce biopic Ă©tait aussi un objet que lâon Ă©tait en droit de craindre, puisque Stephen Hopkins se trouvait derriĂšre la camĂ©ra, mais au final, le rĂ©alisateur Ă©tant trĂšs inspirĂ© par son sujet et surtout lâĂ©poque, il nous livre un film passionnant, humain, tendu et rĂ©voltant qui rendra un bel hommage Ă lâathlĂšte quâĂ©tait Jesse Owens. Et si le film est un bel hommage, le rĂ©alisateur nâoubliera pas les conditions dans lesquelles se sont tenus ses Jeux olympiques. Ainsi La couleur de la victoire » sera plus Ă©tonnant dâune certaine façon et traitera de plusieurs sujets durs et injustes et le tout ne sâĂ©garera jamais pour notre plus grand plaisir. AmĂ©rique, les annĂ©es 30, Jesse Owens, nĂ© dans une famille afro-amĂ©ricaine, est le premier homme noir Ă entrer Ă lâuniversitĂ©. Alors quâil aurait pu intĂ©grer nâimporte quel campus, il a choisi lâuniversitĂ© dâĂtat de lâOhio, une universitĂ© oĂč la discrimination raciale est encore de mise. Câest lĂ quâil va faire la connaissance de Larry Snyder, lâentraĂźneur de lâuniversitĂ© et ancien athlĂšte. TrĂšs vite, Larry Snyder dĂ©tecte le potentiel dâOwens. Allant contre tous, Snyder va entraĂźner Owens et ainsi lâemmener des compĂ©titions nationales aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, sous lâAllemagne nazi. Avec ce biopic, Stephen Hopkins livre une belle leçon de vie, de sport et de courage, qui mĂȘme si elle est un poil trop acadĂ©mique, nâen sera pas mois superbe. La couleur de la victoire , câest la qualitĂ© dâun scĂ©nario parfaitement tenu, qui sâaventure plus loin que lâhomme qui dĂ©fia » lâAllemagne nazie. Dans sa construction, le film de Stephen Hopkins est trĂšs convenu et ne surprendra pas. Hopkins, comme on sâen doute, nous racontera lâarrivĂ©e dâOwens dans cette universitĂ©, les difficultĂ©s quâil va rencontrer face aux haines raciales, il nous racontera ses premiĂšres victoires, lâengouement populaire, puis les envolĂ©es vers ces jeux controversĂ©s et enfin ces mĂ©dailles gagnĂ©es devant cette foule qui va ĂȘtre contradictoire. Une foule capable en un instant de saluer lâarrivĂ©e dâHitler et tout ce quâil reprĂ©sente et lâinstant suivant de scander le nom de lâathlĂšte qui reprĂ©sente ce que lâAllemagne de lâĂ©poque hait le plus. Et câest bien dans cette contradiction et cette pression que se trouve le cĆur du film dâHopkins. Le rĂ©alisateur a parfaitement su trouver le ton juste pour parler de ces contradictions. Owens, câest lâhomme de couleur qui part reprĂ©senter lâAmĂ©rique dans une Allemagne haineuse, alors mĂȘme que dans son pays, la sĂ©grĂ©gation a toujours lieu. La derniĂšre scĂšne du film sera mĂȘme Ă©difiante de bĂȘtise. Avec ce film, on pourrait donc faire, dans les trĂšs grandes lignes, un parallĂšle entre les diffĂ©rentes rĂ©actions des Allemands et des AmĂ©ricains. Si le dĂ©but est comme on se lâimaginait, le rĂ©alisateur, dans la seconde partie de son film, installe une ambiance des plus Ă©tranges. Une ambiance prenante et terrifiante Ă la fois. On est totalement en immersion dans ces jeux. Des jeux qui dĂ©montrent et laissent deviner par de petits Ă©lĂ©ments ce que le monde va connaitre dâici peu. Car derriĂšre la fĂȘte que sont les jeux, Stephen Hopkins instaure trĂšs bien la haine, la peur, la pression et lâhypocrisie que le rĂ©gime nazi installe peu Ă peu. Et ce qui est encore terrifiant, câest que le rĂ©alisateur filme le tout sans machiavĂ©lisme, dans une normalitĂ© certaine que beaucoup voient, sans se rendre compte que ce qui est en train de sâinstaller on pourrait mĂȘme faire un parallĂšle avec lâactualitĂ© dâaujourdâhui. Le tout est bien vu et ne tombe pas dans la surenchĂšre. Stephen Hopkins est trĂšs inspirĂ© et alors mĂȘme que son film est capable de tenir des propos exĂ©crables, alors quâil peut ĂȘtre terrifiant, voir les scĂšnes dâentrĂ©es dâHitler dans le stade ou encore lâinexpression de Goebbels, le rĂ©alisateur ne tombe pas dans la facilitĂ© de la dĂ©nonciation, dans la facilitĂ© du jugement alors que le film aborde aussi les diffĂ©rentes politiques et dĂ©cisions qui ont pu ĂȘtre prises pour que lâAmĂ©rique entre dans la compĂ©tition. Stephen Hopkins filme ces jeux, ces nations, ces athlĂštes avec retenue, sans pathos, nous laissant nous seuls juge du bien ou du mal de ce que le rĂ©alisateur nous prĂ©sente. Et câest aussi pour cela que La couleur de la victoire » est un film si fort. On notera que la rĂ©alisation de Stephen Hopkins est trĂšs studieuse. De belles reconstitutions, de belles scĂšnes qui seront tour Ă tour intĂ©ressantes ou encore agaçantes par tant de bĂȘtises. Le film dĂ©tient de bons effets spĂ©ciaux et enfin, il assure le spectacle sans temps mort. On pourra simplement reprocher au rĂ©alisateur dâavoir livrĂ© un film linĂ©aire, qui comme je le disais plus haut, ne surprend pas. Mais comparĂ© Ă dâautres films dâHopkins, et mĂȘme Ă dâautres films qui abordent le racisme dans toutes ses formes, on ne va pas se plaindre et lâon restera sur le positif. Dans le positif, on retiendra aussi que Stephen Hopkins sâest entourĂ© dâun joli casting international pour son film. Un casting charismatique que lâon se plaĂźt Ă suivre et dont on retiendra mĂȘme certaines rĂ©vĂ©lations. Jesse Owens est incarnĂ© par Stephan James qui tient lĂ son premier grand rĂŽle et le jeune est impeccable, livrant une performance touchante pour un personnage passionnant. Autre rĂ©vĂ©lation, câest Barnaby Metschurat qui incarne avec une froideur terrifiante Josef Goebbels. On notera aussi que Jason Sudeikis trouve un rĂŽle Ă contre-emploi qui lui va Ă merveille. Lâacteur dĂ©montre quâil peut faire autre chose que le pitre si on lui faisait un peu plus confiance. La couleur de la victoire » est donc la trĂšs belle surprise de cette fin Juillet. Avec ce film, Stephen Hopkins, qui marque son retour au cinĂ©ma neuf ans, aprĂšs son plus que dispensable Les chĂątiments , nous emporte dans une histoire passionnante, lourde et injustement belle. Une histoire et un film plein dâĂ©motions, parcouru de moments tendus, qui laisse entrevoir avec une certaine fatalitĂ© la montĂ©e fulgurante du nazisme. Cette montĂ©e que le monde voit, dont il se mĂ©fie, mais qui reste loin dâimaginer ce quâelle peut reprĂ©senter. Bref, en rĂ©alisant ce biopic sur Jesse Owens, en plus dâĂȘtre le meilleur film de son rĂ©alisateur, Stephen Hopkins rĂ©alise surtout un film humaniste, plein de courage et de dignitĂ©. Note 16,5/20 [youtube] Par CinĂ©ted
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A Berlin en 1936, malgrĂ© la pression nazie, un athlĂšte noir est sĂ©lectionnĂ© et rafle quatre mĂ©dailles. Un film spectaculaire qui rĂ©vĂšle les dessous des JO. On en apprend de belles dans ce joli film romanesque consacrĂ© Ă Jesse Owens, l'athlĂšte noir star des jeux Olympiques de Berlin, en 1936. La vĂ©ritĂ©, d'abord, sur sa quatriĂšme mĂ©daille d'or, obtenue pour un 4 Ă 100 mĂštres auquel il n'aurait pas dĂ» participer. Il semble que l'Ă©quipe amĂ©ricaine ait cĂ©dĂ© Ă la pression des nazis en retirant de la course les deux coureurs juifs initialement prĂ©vus... On dĂ©couvre Ă©galement le rĂŽle pour le moins Ă©quivoque tenu par le chef de la dĂ©lĂ©gation, ÂAvery Brundage, incarnĂ© avec sa suavitĂ© coutumiĂšre par Jeremy Irons. DrĂŽle de zigue, ce type ! Un pro-allemand convaincu, qui dĂ©plorera plus tard que le film de Leni Riefenstahl Les Dieux du stade soit boycottĂ© par Hollywood, aux mains des Juifs, comme chacun sait. Cet individu, qui prĂ©fĂ©rait les objets d'art au sport, poursuivra sans encombre sa carriĂšre en tant que directeur du ComitĂ© international olympique jusqu'en 1972, peu avant sa mort â ce qui en dit beaucoup sur les magouilles d'une institution aux secrets longtemps dissimulĂ©s. Sa silhouette ÂmalĂ©fique renvoie presque au second plan le jeune et beau Jesse, d'autant qu'un autre protagoniste â positif, celui-lĂ â lui vole aussi la vedette son coach, qu'interprĂšte un comĂ©dien peu connu, mais remarquable, Jason Sudeikis. Hollywood a toujours dĂ©peint ce type de personnage et on l'a toujours aimĂ©, chez Raoul Walsh, jadis, ou chez Clint Eastwood, plus rĂ©cemment le mec solitaire, cabossĂ©, mais indestructible... Le rĂ©alisateur, bon faiseur pro, se tire Ă peu prĂšs de la miĂšvrerie qu'imposent les scĂšnes sentimentales Jesse et sa femme. Et il rĂ©ussit parfaitement, en revanche, les moments spectaculaires l'arrivĂ©e du champion noir dans un stade hostile donne vraiment le frisson... â Pierre Murat Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement DĂ©sabonnement simple DĂ©jĂ abonnĂ© ? Je me connecte DĂ©couvrir toutes nos offres
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